Les États-Unis affirment que les nouvelles canadiennes en ligne et les factures de diffusion en continu «discriminent» les entreprises américaines

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Les États-Unis sont préoccupés par deux projets de loi très médiatisés du gouvernement libéral visant à réglementer la « discrimination » des grandes technologies à l’encontre des entreprises américaines, a déclaré le représentant américain au commerce au ministre canadien du Commerce international.

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Un communiqué publié mercredi par la représentante au commerce des États-Unis, Katherine Tai, a déclaré que Tai « a exprimé sa préoccupation concernant la proposition de taxe unilatérale sur les services numériques du Canada et la législation en instance au Parlement canadien qui pourraient avoir un impact sur les services de streaming numérique et le partage de nouvelles en ligne et discriminer les entreprises américaines ».

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La publication fait suite à une réunion virtuelle entre Tai et la ministre du Commerce international Mary Ng mercredi. Une lecture publiée par Affaires mondiales Canada à la suite de la réunion ne faisait aucune mention des deux projets de loi, C-11 et C-18, ni de la taxe sur les services numériques.

Le projet de loi C-11 crée le CRTC pour réglementer des plateformes comme Netflix et YouTube, avec l’idée qu’elles contribueraient à la création de contenu culturel canadien, mais a suscité la controverse sur la réglementation potentielle du contenu généré par les utilisateurs.

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Le projet de loi C-18 obligerait Google et la société mère de Facebook, Meta, à partager leurs revenus avec les éditeurs de nouvelles canadiens, un système qui pourrait finir par financer environ 30 % du coût de production des nouvelles au Canada.

Les deux projets de loi sont actuellement en cours d’amendement par des commissions parlementaires. Google a publiquement critiqué les deux et lancé des campagnes arguant qu’elles auraient des conséquences négatives. Meta a menacé de retirer le contenu des nouvelles de Facebook au Canada à propos du projet de loi C-18.

Laura Scaffidi, porte-parole du ministre du Patrimoine Pablo Rodriguez, a déclaré mercredi dans un communiqué envoyé par courriel que « les experts ont été clairs : le projet de loi C-11 est conforme aux obligations commerciales internationales du Canada ».

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Elle a déclaré que le gouvernement avait «eu des conversations constructives avec des studios étrangers et qu’ils appréciaient la flexibilité du projet de loi. Les Canadiens s’attendent à ce que les diffuseurs en fassent plus pour notre culture, tout en gardant l’accès au contenu et aux services du monde entier. C’est exactement ce que fait le projet de loi C-11.

Le sénateur conservateur Leo Housakos a évoqué la lecture lors d’une réunion mercredi soir du comité sénatorial des transports et des communications, qui est en train de modifier le projet de loi C-11. « Notre plus grand partenaire commercial a exprimé son inquiétude aujourd’hui », a-t-il déclaré.

Thomas Ripley, sous-ministre adjoint associé aux affaires culturelles à Patrimoine canadien, a répondu que le gouvernement « a travaillé dur pour s’assurer que les responsables américains, ainsi que les services basés aux États-Unis qui pourraient être touchés par ces modifications législatives, comprennent les objectifs du gouvernement ».

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Ripley a ajouté: «Nous avons constamment entendu parler d’eux sur l’importance de s’assurer qu’en fin de compte, le cadre est suffisamment flexible, qu’ils sont capables, de leur point de vue, de continuer à opérer sur le marché canadien… nous avons constamment gardé cela à l’esprit.

Housakos a répondu que « nous avons déjà eu cette réponse du gouvernement, qu’il y a une discussion en cours ».

«Nous entendons cela depuis un an et demi, deux ans, mais maintenant nous avons leur délégué commercial, clairement préoccupé par notre législation sur le streaming… le niveau de confort des États-Unis ne semble pas augmenter. Cela semble toujours controversé. »

Dans le budget de 2021, le gouvernement libéral a promis une taxe sur les services numériques destinée aux grandes entreprises qui exploitent des marchés en ligne, des plateformes de médias sociaux et tirent des revenus de la publicité en ligne, comme Amazon, Google et Facebook, ainsi qu’Uber et Airbnb. Il a déclaré que la taxe rapporterait 3,4 milliards de dollars sur cinq ans.

Le gouvernement libéral a depuis promis d’aller de l’avant avec la taxe, qui serait rétroactive à 2022, si une taxe multilatérale sur laquelle les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques se sont entendus n’est pas en place d’ici 2024.

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