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Toronto-Dominion est accusée de ne pas avoir réussi à déceler des cas de blanchiment d’argent et d’autres crimes financiers dans plusieurs succursales américaines réparties dans plusieurs États. Elle fait l’objet d’une enquête du ministère de la Justice ainsi que des autorités de réglementation financière et a déclaré le mois dernier qu’elle espérait parvenir à une « résolution globale » de l’affaire d’ici la fin de l’année.
Après que « des acteurs malveillants ont pu exploiter la banque », M. Masrani a déclaré que Toronto-Dominion devait « renforcer la responsabilité face à ce type de risque » parmi son personnel de première ligne ainsi que parmi ceux qui travaillent dans les fonctions de contrôle et d’audit. L’objectif est de « s’assurer que les gens comprennent ce risque dans toute l’organisation et agissent de toute urgence », a-t-il déclaré.
« Dans une banque de notre taille, il est parfois facile de ne pas voir les responsabilités aussi clairement que nous le devrions », a-t-il déclaré. « Le temps est précieux et il faut régler les problèmes très rapidement. »
« Je suis responsable »
Certains employés de la TD ont perdu leur emploi à la suite des enquêtes américaines. La banque a licencié plus d’une douzaine de personnes qui travaillaient avec des clients de détail pour violation du code de conduite, et a également remplacé environ 10 personnes à des postes de direction juridique et de conformité.
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D’autres ont également vu leur salaire diminuer en conséquence, a déclaré Masrani. « Écoutez, je suis le PDG de la banque », a-t-il déclaré. « J’en suis responsable. J’en suis le propriétaire. »
Interrogé mercredi sur son propre avenir au sein de la banque, il a seulement déclaré que la TD dispose d’un processus de planification de la relève « robuste » et d’un « formidable banc » de hauts dirigeants.
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Toronto-Dominion s’attend à devoir payer environ 3 milliards $ US de pénalités au total pour mettre un terme aux enquêtes américaines. Masrani a déclaré que la banque dépense environ 30 milliards $ US en dépenses annuelles hors intérêts et a qualifié le montant des pénalités de « gérable ».
La banque a vendu une partie de sa participation dans Charles Schwab Corp. le mois dernier pour financer une provision qu’elle avait constituée en prévision des amendes futures.
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