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TORONTO — Les enfants et les jeunes réfugiés n’imposent pas de demandes substantielles au système de soins de santé en Ontario par rapport à leurs pairs nés au Canada, selon une nouvelle recherche.
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Une étude menée par l’hôpital SickKids de Toronto et l’institut de recherche à but non lucratif ICES a comparé 23 287 réfugiés réinstallés à 93 148 enfants et jeunes de moins de 17 ans nés en Ontario de 2008 à 2018.
Il a révélé que l’utilisation des soins de santé est généralement élevée chez les réfugiés, mais que la demande excédentaire globale sur le système de santé est minime au cours de leur première année au Canada.
« Bien que notre étude soit rassurante en termes de niveaux élevés d’utilisation des soins primaires au cours de la première année, les groupes de réfugiés ayant des besoins de santé élevés peuvent bénéficier de soins primaires communautaires spécialisés et intégrés… pour assurer une trajectoire de santé positive pour tous les enfants réfugiés réinstallés. », a écrit l’auteure principale, le Dr Astrid Guttmann, directrice scientifique de l’ICES, dans un communiqué.
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L’étude, publiée dans la revue à comité de lecture Pediatrics, a montré que l’utilisation des soins de santé chez les réfugiés varie selon leur modèle de parrainage, les coûts de santé étant plus élevés chez les réfugiés parrainés par le gouvernement que chez les réfugiés parrainés par le secteur privé.
«Nous n’en savons pas assez sur la façon dont les modèles privés et mixtes répondent aux besoins de soins de santé des réfugiés réinstallés, par rapport au programme des réfugiés pris en charge par le gouvernement», a écrit l’auteur principal, le Dr Natasha Saunders, dans un communiqué.
Saunders a déclaré que de nombreux enfants réfugiés arrivent et ont besoin de soins pour des problèmes liés à l’infection, à la malnutrition ou aux besoins dentaires.
« Les modèles de parrainage privé peuvent avoir un impact sur la façon dont les réfugiés naviguent et accèdent aux services de santé », a-t-elle déclaré.
Le programme des réfugiés pris en charge par le gouvernement du Canada fournit tout le financement, le soutien et les connexions aux services de réinstallation des réfugiés, en grande partie par l’intermédiaire d’organismes fournisseurs de services.
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Parallèlement, deux programmes permettent aux particuliers et aux résidents permanents de parrainer des réfugiés et de leur apporter un soutien total ou partiel.
Un programme voit des parrains soutenir financièrement les nouveaux arrivants au cours de leur première année et les aider à naviguer dans les services de santé et sociaux. Un autre programme, appelé « programme mixte recommandé par le bureau des visas », permet aux répondants de partager les coûts et l’aide à la réinstallation avec le gouvernement.
Les réfugiés qui arrivent par l’intermédiaire des trois programmes sont admissibles à l’assurance-maladie provinciale.
Les réfugiés parrainés par le secteur privé avaient les taux les plus bas signalés de maladies graves après un an, selon la recherche.
L’étude a révélé que l’utilisation des services de santé mentale est faible parmi tous les groupes de réfugiés et a noté que certains enfants peuvent accéder à un soutien en santé mentale par le biais de ressources communautaires.
L’agence des Nations Unies pour les réfugiés a déclaré que le Canada avait accueilli plus d’un million de réfugiés depuis 1980 et que le pays était arrivé premier au monde en 2019 en termes de nombre de réfugiés acceptés, avec plus de 30 000 réfugiés arrivés au Canada cette année-là.