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Les employeurs canadiens n’ont pas la flexibilité financière nécessaire pour embaucher les bons talents, selon un sondage récent par l’agence de recrutement mondiale Robert Walters Inc.
L’enquête révèle que 71 % des employeurs ont embauché des talents « sous-qualifiés » en raison de mesures de réduction des coûts dans leurs budgets de recrutement. Les employés ne possèdent pas tous les qualifications, compétences ou expériences idéales requises pour un poste.
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« Ces résultats mettent en évidence une tendance inquiétante selon laquelle les contraintes budgétaires ont un impact direct sur la qualité des talents que les entreprises peuvent embaucher », a déclaré Martin Fox, directeur général de Robert Walters Canada.
Les résultats du sondage ont montré que près de la moitié, soit 48 %, des répondants considèrent les contraintes budgétaires comme le principal obstacle à l’embauche des compétences et des talents nécessaires à la croissance, tandis que 37 % ont souligné le manque de candidats qualifiés et 12 % ont cité la concurrence d’autres entreprises.
Le rapport, qui a interrogé 3 000 professionnels canadiens au cours du mois de juillet, Les déficits budgétaires de fonctionnement suggérés créent un environnement économique difficile, qui affecte ensuite les investissements des entreprises. Cela a conduit à une réduction des budgets de recrutement, limitant la capacité des entreprises à offrir des salaires compétitifs.
À l’échelle nationale, la croissance des salaires a ralenti, avec des augmentations prévues de seulement 3,5 à 4 % en 2024, contre 4,1 % en 2023.
L’enquête révèle également que 81 % des employeurs doivent embaucher des candidats plus qualifiés pour soulager l’épuisement professionnel de leurs employés actuels. Ces employeurs ont constaté une augmentation du niveau de stress des employés en raison de la charge de travail supplémentaire créée par l’embauche de candidats sous-qualifiés, a-t-il indiqué.
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Ce constat est confirmé par 73 % des salariés qui déclarent que leur charge de travail a augmenté en raison de l’arrivée de nouveaux employés moins expérimentés. Ainsi, 46 % des salariés estiment que leur charge de travail est à peine gérable, tandis que près d’un quart (23 %) estiment avoir trop de travail à faire en même temps.
Fox a déclaré qu’allouer un budget à l’embauche de talents hautement qualifiés dès le départ pourrait être un investissement plus stratégique, permettant potentiellement de gagner du temps et d’améliorer les performances globales plutôt que d’investir dans la formation de recrues sous-qualifiées, ce que 37 % des employeurs ont déclaré être prêts à faire.
Non seulement la formation de personnes peu qualifiées n’est pas l’utilisation la plus efficace des ressources, mais elle affecte également la performance globale et le potentiel de croissance de l’entreprise.
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« Il est essentiel pour les employeurs de réévaluer leurs budgets et leurs stratégies de recrutement pour s’assurer qu’ils peuvent attirer et retenir les bons talents », a déclaré Fox.
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