mardi, novembre 26, 2024

Les employés d’Ubisoft Paris allèguent des problèmes de culture et de charge de travail

Image : Ubisoft Paris

Une enquête récente de NME a révélé des informations faisant état d’une culture du crunch et de mauvaises conditions de travail dans le développement de jeux chez Ubisoft Paris à la suite d’une allégation similaire du syndicat français Solidaires Informatique la semaine dernière alléguant des taux élevés d’arrêts de travail et d’épuisement professionnel des développeurs.

Le rapport comprend des citations directes de plusieurs développeurs sur Just Dance 2023 et affirme que les employés d’Ubisoft Paris ont rencontré un « gâchis » pendant la production du jeu, avec de multiples demandes irréalistes fixées par les patrons de studio.

Les problèmes cités incluent les affirmations selon lesquelles le studio n’aurait pas opté pour le moteur de production du jeu malgré un délai serré et seulement neuf mois de temps de production restant, et la nécessité de mettre en œuvre des décisions créatives « impossibles » « qui devaient être prises en compte à tout prix ».

Selon les sources de NME, ces normes de travail auraient produit un environnement de culture crunch où les quarts d’heures supplémentaires sont devenus monnaie courante, certains employés étant « explicitement encouragés à faire des heures supplémentaires » par des personnalités « intimidantes ». Les travailleurs de Just Dance 2023 étaient au centre de l’enquête, même si l’une des personnes interrogées anonymes a suggéré que « chaque projet d’Ubi Paris [is] touchés par la culture crunch ».

La nomination de la directrice générale Marie-Sophie de Waubert est citée par le même salarié comme un élément positif, soulignant toutefois une « vraie cohésion » au sein même de l’équipe parisienne.

Il s’agit de la dernière d’une série d’histoires concernant l’éditeur en difficulté, avec des rapports sur l’épuisement des rangs des employés de l’entreprise ces dernières années en raison d’inconduites présumées et de problèmes de gestion plus larges, de gaffes de relations publiques et d’excuses du PDG Yves Guillemot, et de la chute du cours de l’action suite à une catastrophe. rapports de vente.

Vous pouvez lire le rapport complet de NME ici.

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