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Les électeurs de la RGT se rendront de nouveau aux urnes en octobre pour élire les maires et les conseillers des municipalités de la région. Comme il s’agit du palier de gouvernement ayant l’impact le plus direct sur l’offre, l’emplacement et le choix de logements, les décisions que les électeurs prendront le 24 octobre auront une incidence considérable sur la disponibilité et l’abordabilité futures des logements dans la RGT. Dans une région connaissant une crise du logement générationnelle, les candidats aux élections ne doivent pas être distraits par les conditions économiques à court terme et doivent défendre des idées audacieuses et claires sur la manière de relever le défi du logement.
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Les gros titres nous informent que la demande de logements ralentit dans la RGT au milieu de l’incertitude économique. Le fait est que les défis fondamentaux de la région concernant l’offre de logements restent non résolus et sont même exacerbés alors que les conditions économiques à court terme et les pressions inflationnistes refroidissent la demande mais augmentent en même temps les coûts de construction de nouveaux logements.
La population continuant de croître dans la région et la demande n’étant que temporairement freinée, la pause sur le marché du logement finira par se réinitialiser à mesure que le marché s’ajustera à des taux d’intérêt plus élevés ou à mesure que les taux se stabilisent. Semblable au ralentissement du marché en 2017 à la suite de l’introduction du test de résistance hypothécaire, à mesure que la demande reviendra, le manque d’offre de logements se réaffirmera, la nouvelle offre sera plus coûteuse en raison des pressions inflationnistes de la dernière année et demie, et les problèmes d’abordabilité persisteront.
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En juin, la Société canadienne d’hypothèques et de logement a indiqué qu’il faudrait 1,85 million de logements supplémentaires en Ontario d’ici 2030 pour rétablir un taux d’abordabilité cible de 37 % du revenu moyen. Cela représente une augmentation d’environ 150 % des mises en chantier de logements en Ontario en 2021, chaque année pendant huit ans.
Notre défi est clair : nous devons trouver des moyens de construire beaucoup plus de logements, plus rapidement et plus efficacement que nous ne le faisons actuellement. Les candidats aux élections municipales doivent relever ce défi et engager l’électorat dans une conversation sur la façon dont nous pouvons le relever collectivement. Ils doivent également soutenir des idées ambitieuses pour faire construire plus de logements, comme les 55 recommandations du rapport du Groupe de travail sur l’abordabilité du logement de l’Ontario.
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Avant les élections municipales, BILD présentera des idées pour résoudre la crise actuelle de l’offre de logements et de l’abordabilité dans la RGT. Nous espérons que les candidats et les électeurs reconnaissent qu’ils ont la possibilité d’avoir un impact potentiellement historique sur l’offre de logements et l’abordabilité – et, en fin de compte, sur la compétitivité et l’habitabilité – de notre région.
Dave Wilkes est président et chef de la direction de la Building Industry and Land Development Association (BILD), la voix de l’industrie de la construction résidentielle, de l’aménagement de terrains et de la rénovation professionnelle dans la RGT. Pour les dernières nouvelles de l’industrie et les nouvelles données sur les maisons, suivez BILD sur Twitter, @bildgta, ou visitez www.bildgta.ca.
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