Les échanges de batteries EV seront testés avec la Fiat 500e en 2024

Agrandir / Voici à quoi ressemblent les modules de batterie d’Ample.

Ample

Une petite flotte de véhicules électriques Fiat 500e en covoiturage deviendra des bancs d’essai pour la technologie d’échange de batteries en 2024. L’expérience est menée par Ample, une startup travaillant sur l’échange de batteries, et Stellantis, la société mère de Fiat, a rapporté aujourd’hui The Verge.

Ce n’est pas le premier test d’Ample sur sa technologie d’échange de batterie ; en 2021, elle a lancé un petit essai dans la Bay Area pour démontrer sa batterie modulaire, qui remplace la batterie de traction existante dans un véhicule électrique et permet aux stations d’échange automatisées d’Ample de remplacer les packs épuisés par des packs chargés. Mais le fait que cet accord ait été conclu avec un équipementier comme Stellantis reste significatif.

Comme nous l’avons détaillé la dernière fois que nous avons examiné la technologie d’Ample, les véhicules électriques nécessitent des travaux d’ingénierie pour que tout cela soit possible. Ample doit concevoir un cadre structurel pour remplacer le bloc de batterie existant qui contiendra à la place les modules échangeables, tout en restant conforme aux exigences techniques du bloc d’origine, jusqu’aux mêmes fixations, boulons et connecteurs.

La startup a également développé une station d’échange de batterie standardisée qui peut fonctionner avec un encombrement relativement réduit. Les stations n’ont pas besoin des mêmes connexions électriques lourdes que celles requises par un chargeur CC ultra-rapide, car chaque station charge quelques modules de batterie à un rythme constant (et moins puissant).

Le modèle d’Ample implique que la startup soit propriétaire des modules de batterie réels. Cela résout le problème du propriétaire d’un véhicule électrique qui voit son propre nouveau pack remplacé par un ancien et éventuellement dégradé. Cela suppose également que la technologie d’Ample concerne les véhicules électriques privés et pas seulement les flottes. Le test, qui devrait débuter l’année prochaine à Madrid, impliquera des Fiat 500 exploitées par Free2Move, l’entreprise de mobilité en autopartage de Stellantis.

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