L’examen par le tribunal de la page Facebook du père suggère « qu’il est en effet ce qu’on appelle communément un théoricien du complot ».
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Un juge de la Cour supérieure a temporairement suspendu le droit de visite d’un enfant du Québec après que le tribunal a appris qu’il n’était pas vacciné et s’est opposé à la COVID-19[feminine réglementation sanitaire.
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Dans une décision rendue le 23 décembre , le juge Jean-Sébastien Vaillancourt a écrit : « Il serait normalement dans l’intérêt supérieur de l’enfant d’avoir des contacts avec son père, mais il n’est pas dans son intérêt d’avoir des contacts avec lui s’il n’est pas vacciné et s’oppose aux mesures sanitaires en le contexte épidémiologique actuel.
La décision de Vaillancourt fait suite à une demande du père de prolonger d’un jour son droit de visite auprès de son enfant de 12 ans pendant les vacances de Noël. La mère de l’enfant a répondu à la demande en demandant que tout accès à l’enfant soit suspendu au motif qu’elle avait récemment appris que le père n’était pas vacciné et, selon le jugement, un « théoricien du complot » et « anti-vaccin ».
Le père a déclaré qu’il n’était pas vacciné et qu’il avait des « réserves » sur les vaccins, mais a déclaré au tribunal qu’il respectait les règles de santé et qu’il quittait rarement son domicile.
Cependant, la mère de l’enfant a produit des extraits de la page Facebook du père contenant des messages et des articles anti-vaccin.
Vaillancourt a constaté que ces extraits « suggèrent qu’il est effectivement ce qu’on appelle communément un théoricien du complot » et que « le tribunal a de bonnes raisons de douter qu’il respecte les règles de santé comme il l’affirme dans sa déclaration écrite ».
Le juge a noté que bien que l’enfant de 12 ans ait été vacciné, la contagiosité de la variante Omicron était clairement établie et la protection limitée offerte par les vaccins n’offrait pas des garanties suffisantes pour une rencontre avec son père non vacciné.