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OTTAWA — Les dirigeants fédéraux du Nouveau Parti démocrate et du Parti vert ont tous deux reçu l’habilitation de sécurité dont ils ont besoin pour être informés d’allégations spécifiques de tentatives d’ingérence étrangère dans les élections canadiennes.
L’ancien rapporteur spécial David Johnston a publié un premier rapport sur des ingérences présumées en mai, accompagné d’une annexe confidentielle de preuves que, selon lui, les dirigeants des partis d’opposition ayant obtenu l’autorisation appropriée pourraient examiner.
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Le rapport révèle que les libéraux fédéraux n’ont pas, sciemment ou par négligence, omis d’agir face aux tentatives d’ingérence étrangère, mais que de sérieuses réformes de la gestion du renseignement par le gouvernement étaient nécessaires.
La chef des Verts Elizabeth May a déclaré dans un communiqué de presse qu’elle examinait les documents à Ottawa et qu’elle fournirait une mise à jour aux médias vendredi.
Le bureau du chef du NPD, Jagmeet Singh, a déclaré qu’il avait également reçu l’autorisation et que des dispositions étaient actuellement prises pour qu’il puisse consulter les documents.
Le chef conservateur Pierre Poilievre et le chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet avaient tous deux rejeté l’offre du premier ministre Justin Trudeau de voir les documents, arguant qu’il s’agissait d’une tentative de les piéger en acceptant de ne pas parler des allégations en public.