L’économie américaine pourrait être bouleversée. Les données d’une enquête du Wall Street Journal ont révélé que les experts financiers s’attendent à ce que le pays soit confronté à un ralentissement économique cette année.
Plus des deux tiers des économistes de 23 grandes institutions financières qui font affaire avec la Réserve fédérale pensent que les États-Unis connaîtront une récession «peu profonde» ou «légère» en 2023. Deux des institutions interrogées prévoient une récession pour l’année suivante.
La recherche comprenait de grands noms du secteur des services financiers, tels que Barclays, Bank of America, TD Securities et UBS.
Collectivement, la Réserve fédérale a été désignée comme la principale raison de la récession en raison de l’augmentation des taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation. Au moment d’écrire ces lignes, le taux d’inflation aux États-Unis est de 7 %, comparativement au taux cible souhaité par la Fed de 2 %.
Parmi les autres facteurs contribuant à une récession potentiellement imminente, citons l’épargne pandémique dépensée, un déclin du marché du logement et des banques ayant des normes de prêt plus rigides.
L’enquête a également révélé que de nombreux économistes s’attendent à ce que le chômage dans le pays passe de 3,7 % en novembre 2022 à plus de 5 %, parallèlement à une contraction économique générale.
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Cependant, Credit Suisse, Goldman Sachs, HSBC, JPMorgan Chase et Morgan Stanley ont tous donné une vision plus optimiste de la situation, affirmant qu’une récession sera évitée en 2023 et 2024.
L’état de l’économie américaine et l’économie mondiale n’ont généralement pas vu les prévisions les plus positives pour les années à venir. En octobre, le PDG de Tesla et Twitter, Elon Musk, a déclaré que la récession mondiale pourrait durer jusqu’à la fin de l’année, vers 2024.
Des problèmes mondiaux récurrents expliquent ces sombres perspectives, telles que les pénuries d’énergie généralisées et l’inflation.
Certains experts de l’espace financier décentralisé se sont prononcés publiquement sur les crypto-monnaies, en particulier le Bitcoin (BTC), comme protection contre l’inflation monétaire.