Les dépenses publiques exercent une pression à la hausse sur l’inflation, selon Macklem de la Banque du Canada

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OTTAWA — Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, affirme que les politiques budgétaire et monétaire vont dans des directions opposées, ce qui rend plus difficile la réduction de l’inflation.

Macklem a comparu lundi devant les députés du comité des finances de la Chambre des communes après la récente décision de la Banque du Canada sur les taux et les projections économiques trimestrielles.

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En réponse aux questions du député conservateur Jasraj Singh Hallan, Macklem a déclaré que les dépenses publiques allaient à l’encontre des efforts de la banque centrale pour réduire l’inflation.

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Le gouverneur a déclaré que, selon les budgets fédéral et provincial, les dépenses publiques globales augmenteront plus rapidement que l’offre dans l’économie au cours de la prochaine année, ajoutant ainsi une pression à la hausse sur l’inflation.

« Il serait utile que les politiques monétaire et budgétaire rament dans la même direction », a déclaré Macklem.

Parallèlement, le gouverneur a déclaré qu’il était important de comparer la situation financière du Canada à celle d’autres pays.

« Il faut comparer le Canada aux autres pays. Le ratio déficit/PIB du Canada est le plus bas des pays du G7 », a déclaré Macklem.

La hausse initiale des prix en 2022 a été largement attribuée aux circonstances mondiales, notamment aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement et à l’invasion russe de l’Ukraine.

Toutefois, les dépenses publiques ont également été scrutées de près, la banque centrale ayant également souligné les pressions inflationnistes intérieures.

Depuis mars 2022, la Banque du Canada a rapidement augmenté ses taux pour freiner les dépenses et faire baisser l’inflation.

Alors que l’économie plie sous le poids de la hausse des coûts d’emprunt, la Banque du Canada a choisi de maintenir son taux d’intérêt directeur à 5 pour cent la semaine dernière, mais a laissé la porte ouverte à de nouvelles hausses de taux si l’inflation reste élevée.

La Banque du Canada s’attend à ce que le taux d’inflation annuel du pays, qui était de 3,8 pour cent en septembre, revienne à 2 pour cent en 2025.

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