Les cyberattaques coûtent de plus en plus cher aux entreprises victimes, nouveaux chiffres
Recherche par Atlas VPN sur le potentiel destructeur du virus (s’ouvre dans un nouvel onglet) et les cyberattaques de logiciels malveillants ont révélé que près d’un quart (22 %) des entreprises victimes avaient perdu entre 100 000 $ et 499 999 $ dans un tel incident.
De plus, 11 % ont perdu entre 500 000 $ et 999 999 $, tandis que 4 % ont perdu un million ou plus. Dans l’ensemble, 37 % ont perdu 100 000 $ ou plus, tandis qu’un quart (24 %) ont perdu entre 50 000 $ et 99 999 $.
Problèmes de transparence
L’impact financier exact est également relativement difficile à déterminer, car il y a de nombreux éléments mobiles à prendre en compte. Les entreprises doivent également tenir compte des dommages à la marque, des opérations des partenaires et des clients et des amendes réglementaires potentielles.
« Même si de nombreuses entreprises ont investi davantage dans la cybersécurité ces derniers temps, le défi le plus critique est la transparence », commente Vilius Kardelis, rédacteur en cybersécurité chez Atlas VPN. « Les entreprises ont peur de signaler les incidents de peur de perdre la confiance des clients. Cependant, cela rend les cyberattaques plus dangereuses et plus répandues, causant des dommages importants aux entreprises. »
Cela étant dit, Atlas VPN a découvert que près d’un tiers (31 %) des entreprises victimes subissaient des perturbations des opérations des partenaires ou des clients, ainsi que le vol d’informations financières. En outre, plus d’un quart (28 %) ont subi une réputation ternie, tandis que 24 % ont été contraints de gérer la perturbation de leurs chaînes d’approvisionnement.
Près d’un quart (23%) ont été contraints de remédier à l’obstruction des opérations commerciales et commerciales, tandis que 19% ont subi une perte d’activité et de contrats, et près d’un cinquième (18%) se sont fait voler leur argent.
Toutes ces choses incitent les entreprises à garder pour elles les cyberincidents potentiels et à ne pas les divulguer au public.
En fait, 48 % des responsables informatiques ont déclaré qu’ils étaient au courant de la cyberattaque contre leur organisation, mais qu’ils ont gardé le silence à ce sujet. Cependant, ne pas divulguer ces informations rend les cyberattaques encore plus dangereuses et répandues, et par conséquent – plus dévastatrices, ont conclu les chercheurs.