L’histoire de la dynastie Von Erich est légendaire parmi les fans de lutte professionnelle, et cette histoire tragique est sur le point de prendre vie sur grand écran, lorsque La griffe de fer sort en salles le 22 décembre. Zac Efron dirige un casting époustouflant dans le rôle de Kevin Von Erich, aux côtés de Jeremy Allen White, Holt McCallany, Maura Tierney et bien d’autres. Premières réactions à la saga du catch De nombreux cinéphiles prédisaient que ces acteurs – ainsi que le scénariste/réalisateur/producteur Sean Durkin – pourraient voir un peu d’amour lors de la saison des récompenses. Les critiques ont désormais développé leurs réflexions initiales, alors voyons ce qu’ils disent.
David Ehrlich d’IndieWire dit Zac Efron donne la performance de sa vie au milieu de l’un des meilleurs acteurs de l’année, le qualifiant de « cœur et âme d’un film qui déborde des deux ». Ehrlich est d’accord avec la décision de Sean Durkin d’affiner les contours de l’histoire réelle et note le film un B+ en écrivant :
Tout comme un « faux » coup de poing de lutte pourrait probablement vous faire perdre connaissance, même cette histoire « édulcorée » sur la malédiction que Fritz Von Erich a transmise à ses fils comme une prophétie auto-réalisatrice est encore assez puissante pour vous enfoncer avec le force d’un champion du monde de la WWE. Vous pouvez l’appeler « The Virgin Suicides for boys », vous pouvez l’appeler « Les petits hommes de Louisa May Alcott », vous pouvez même l’appeler une insulte à la mémoire de Chris Von Erich si vous le souhaitez. Quelle que soit la manière dont vous choisissez d’y penser, The Iron Claw mérite au moins un titre qui ne peut tout simplement pas être contesté : celui du larmoyant poids lourd de l’année.
Lisa Laman de Collider donne au film une note de 8 sur 10, notant que même si La griffe de fer s’enfonce parfois dans un territoire biopic familier, Sean Durkin assure qu’il contient un punch puissant, en grande partie grâce à la performance de Zac Efron. Laman continue :
En jouant Kevin, Efron doit incarner l’enveloppe d’un homme qui ne se rend pas compte qu’il est une enveloppe. Vivant avec un père qui interdit toute manifestation d’émotion ou d’autonomie, il y a un vide chez Kevin. Il est un réceptacle des souhaits de son père, pas un humain indépendant. Efron capture cette qualité de manière déchirante dans des termes si réalistes, comme sa confusion initiale calme à propos d’Adkisson le serrant dans ses bras pour la première fois en public. Ce vétéran de la comédie et du cinéma musical rappelle aux téléspectateurs l’impact à long terme du traumatisme générationnel dans le vide de Kevin, qui s’inscrit comme l’un des exploits les plus impressionnants de The Iron Claw.
David Rooney de THR trouve beaucoup à aimer dans le drame biographique, mais dit qu’il est moins distinctif que les efforts précédents de Sean Durkin. Rooney se demande si les contraintes liées à la représentation de personnes réelles et au respect de leurs souffrances ont retenu le réalisateur. Le critique explique :
Le troisième long métrage de Durkin est exécuté avec plus que compétence, avec une distribution d’ensemble solide et un sens vif du lieu et du temps, sans exagérer les chutes d’aiguille. Mais compte tenu des coups dévastateurs portés aux Von Erich à intervalles réguliers tout au long de l’histoire, son impact émotionnel semble étrangement atténué. Au moins c’est le cas jusqu’à la dernière partie, et même alors, la tristesse omniprésente semble moins fluide dans le drame que dans des scènes isolées – une mère incapable de remettre sa robe funéraire noire une fois de plus; un frère brisé par le sort de ses frères et sœurs mais réconforté par l’amour pur de ses propres fils.
Nick Schager du Daily Beast dit « Passer ceci », notant que La griffe de ferLa légèreté superficielle de ne peut pas être imputée à une malédiction, mais plutôt à son scénario unidimensionnel et à ses performances élimées. Le critique écrit :
The Iron Claw parle des conséquences désastreuses d’être un père idiot et égocentrique, et rien de plus ; Durkin s’installe sur ce seul thème et le chevauche dur à travers une seconde moitié marquée par une mort après l’autre. C’est un carambolage qui semblerait excessif s’il ne s’était pas réellement produit, et Durkin traite chaque disparition avec la retenue requise. Pourtant, parce que les Von Erich restent des personnages (musclés) tout au long, ces catastrophes ne parviennent pas à avoir un impact significatif.
Marshall Shaffer de Slant, cependant, soutient que l’essentiel est l’évidence de la tragédie qui va se produire. Le critique donne La griffe de fer 3 étoiles sur 4, félicitant Sean Durkin pour son exposé sur les angoisses des pères, fils et frères américains. Shaffer dit :
L’Iron Claw marche inexorablement vers la douleur et la perte que les Von Erich pensent pouvoir surmonter sur le ring de lutte. Pourtant, l’œil de Durkin pour les détails et les textures qui tracent le chemin vers la catastrophe fournit un contrepoids nécessaire à l’inévitabilité de cette tragédie frite du Sud. Le film présente un certain nombre d’armes de Chekov, dont une si douloureusement littérale que la future décharge de balle pourrait tout aussi bien être audible lorsqu’elle est brandie pour la première fois. Mais c’est cette évidence qui est la clé. Savoir que cette force est imparable ne fait qu’amplifier les enjeux pour Kevin, dont la quête d’invincibilité physique devient futile face à son adversaire invaincu : le destin.
Alors que La griffe de fer semble avoir impressionné certains critiques plus que d’autres, beaucoup félicitent Zac Efron dans le rôle principal. Vous pourrez juger par vous-même de l’ensemble de l’ensemble lorsque le film sortira en salles le vendredi 22 décembre. En attendant, découvrez ce qui arrive sur grand écran ce mois-ci avec notre Calendrier des films 2023et profitez également de la nouvelle année en consultant notre Calendrier des films 2024.