Les consommateurs restent résilients alors que les ventes au détail augmentent en décembre et janvier

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Les Canadiens ont gardé leur portefeuille ouvert et ont continué à dépenser en janvier, selon les premières estimations, un autre signe que les consommateurs restent résilients face à une inflation et à des taux d’intérêt élevés.

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Le 21 février, Statistique Canada a publié des données préliminaires indiquant que les ventes au détail ont augmenté de 0,7 % le mois dernier, prenant de l’élan par rapport à décembre, lorsque les ventes au détail ont augmenté de 0,5 %. En termes de volume, les ventes globales ont augmenté de 1,3 % au cours du dernier mois de 2022.

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Les achats auprès des concessionnaires d’automobiles et de pièces, en hausse de 3,8 %, et des magasins de marchandises diverses, en hausse de 1,7 %, ont enregistré les plus fortes hausses en décembre.

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« Une partie de la résilience du titre était due aux fortes ventes d’automobiles, car l’amélioration de la production automobile a aidé à éliminer l’arriéré de commandes. Les consommateurs ont également obtenu un répit face aux vents contraires financiers de la fin de l’année, marqués par une baisse importante des prix de l’essence », a écrit Ksenia Bushmeneva, économiste à la Banque Toronto-Dominion, dans une note.

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La Banque du Canada gardera un œil sur les dépenses des Canadiens alors qu’elle s’efforce de réduire l’inflation au moyen des taux d’intérêt. L’indice des prix à la consommation a augmenté de 5,9 % en janvier, a rapporté Statistique Canada le 21 février, ce qui est beaucoup plus lent que le gain de 6,3 % enregistré en décembre, et la preuve que les efforts de la banque centrale portent leurs fruits, même si le marché du travail se montre résilient. Les employeurs canadiens ont embauché plus de 200 000 travailleurs en décembre et janvier.

Le rapport sur les ventes au détail de Statistique Canada indique que les fournisseurs de matériaux de construction et les marchands d’équipement de jardin ont connu les baisses les plus importantes parmi les principales catégories de vente au détail. « Les ventes ont diminué pendant quatre mois consécutifs dans un contexte de hausse des taux d’intérêt et de détérioration des conditions du marché du logement », a déclaré l’agence dans le rapport.

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Les ventes du commerce électronique ont de nouveau chuté à partir de novembre, en baisse de 2,4 % d’une année sur l’autre et représentaient 6,5 % du commerce de détail total.

Royce Mendes, responsable de la stratégie macro chez Desjardins Marchés des capitaux, a déclaré dans une note aux clients qu’une grande partie de la force du commerce de détail pourrait être « éphémère » une fois que les concessionnaires automobiles expédieront un arriéré de commandes clients.

« En conséquence, nous considérons que les données d’aujourd’hui sont conformes aux prévisions de la Banque du Canada selon lesquelles l’économie devrait ralentir cette année, un résultat qui devrait permettre aux banquiers centraux de rester en attente dans les mois à venir. »

Bushmeneva a noté que si le marché du travail et les dépenses de consommation continuent d’afficher des gains, la banque centrale devra peut-être reconsidérer sa décision de maintenir les taux d’intérêt inchangés.

« Si les données positives surprises et la résilience des dépenses de consommation et de l’emploi se poursuivent, elles pourraient éventuellement forcer la Banque du Canada à mettre fin à sa pause et à reprendre la bataille de l’inflation », a écrit Bushmeneva.

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