Les conservateurs proposent une révision complète de la fiscalité : il est temps

Kim Moody : Redressons les finances de notre pays, réduisons les taux d’imposition des particuliers, éliminons les subventions aux entreprises et simplifions notre législation en matière d’impôt sur le revenu.

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La politique fiscale est d’une importance cruciale car elle recoupe les politiques économiques et sociales du gouvernement, les fonds levés soutenant des programmes tels que les filets de sécurité sociale, les retraites et la redistribution des revenus, ainsi que les infrastructures critiques.

Les politiciens utilisent souvent la politique fiscale pour faire avancer leurs programmes en actionnant divers leviers tels que la modification des taux d’imposition, l’ajustement du mode de calcul du revenu imposable et l’introduction de nouveaux impôts. Équilibrer les politiques fiscales, économiques et politiques est très délicat. Je l’appelle le principe de Boucle d’or, ou le fait de bien faire les choses (oui, je sais, cette expression est également utilisée dans de nombreuses autres disciplines).

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Le gouvernement fédéral actuel a lamentablement échoué avec le principe de Boucle d’or en matière de politique fiscale depuis plusieurs années. Qu’il s’agisse d’augmenter les taux d’imposition des soi-disant salariés à revenu élevé, de s’en prendre sans relâche aux petites entreprises, d’introduire des modifications erronées à l’impôt minimum de remplacement et maintenant d’augmenter le taux d’inclusion des gains en capital.

Le gouvernement a consacré beaucoup de temps et d’énergie à son message sur la mesure des gains en capital en affirmant qu’elle ne s’applique qu’à 0,13 pour cent de la population (un mensonge ridicule et trompeur) et qu’elle est nécessaire pour « l’équité » (une expression galvaudée pour justifier sa nécessité d’augmenter les recettes fiscales pour couvrir ses dépenses toujours croissantes), ainsi que de comparer le taux d’imposition d’une infirmière à celui d’un banquier d’investissement, qui ne gagne apparemment que des plus-values ​​et des stock-options, ce qui, bien sûr, n’est pas le cas. Ce n’est pas vrai.

La ministre des Finances, Chrystia Freeland, continue également d’utiliser des messages de guerre de classes pour suggérer que la mesure était nécessaire. Son compte sur les réseaux sociaux ainsi que ceux du premier ministre Justin Trudeau et de nombreuses autres personnes proches du Cabinet du premier ministre n’ont cessé de diffuser des messages faux et controversés.

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Certains universitaires brandissant le drapeau du gouvernement vont même jusqu’à suggérer que l’augmentation du taux d’inclusion des gains en capital est une mesure nécessaire pour lutter contre les inégalités de revenus, et que si des gens comme moi – qui ne proposent apparemment aucune autre alternative – s’opposent à cette mesure, alors nous ne nous soucions pas de l’inégalité des revenus.

J’ai un mot pour cette affirmation : foutaise.

Le travail acharné doit être récompensé et non puni, tandis que le gouvernement propose des programmes appropriés pour garantir que les personnes vulnérables et dans le besoin soient prises en charge. Et par vulnérables et nécessiteux, je n’entends pas les gens simplement envieux.

En ce qui concerne l’alternative, j’ai également une suggestion simple à ce sujet : réduire les dépenses, remettre les finances de notre pays dans l’ordre, réduire les taux d’imposition des particuliers, éliminer les subventions aux entreprises (telles que les subventions ridicules de la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques qui totalisent plus de 40 milliards de dollars jusqu’à présent), chercher des moyens de simplifier notre législation et notre administration en matière d’impôt sur le revenu, et explorer des mesures pour améliorer l’urgence de productivité de notre pays, afin que notre population dans son ensemble bénéficie des améliorations.

Un grand nombre de ces suggestions pourraient être prises en compte si le pays s’engageait dans une révision et une réforme de l’impôt sur le revenu. De nombreux professionnels de la fiscalité – moi y compris – réclament cela depuis des années.

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Après la publication de la loi sur l’augmentation des gains en capital la semaine dernière, j’ai passé des dizaines d’heures à examiner le matériel avec des collègues. J’ai également donné quelques cours sur le matériel. C’est horriblement complexe. Les Canadiens ont jusqu’à la semaine prochaine pour décider s’ils déclencheront ou non des gains sur leurs propriétés avant que la nouvelle loi ne s’applique. L’ensemble du déploiement, des messages et du calendrier de cette mesure ont été embarrassants.

Une bonne nouvelle est toutefois sortie la semaine dernière : le Parti conservateur de l’opposition a fait une déclaration contre l’augmentation du taux d’inclusion des gains en capital. Il a également publié une vidéo de 15 minutes sur les mauvais résultats de notre économie et ce qui doit se produire, y compris la promesse que le parti lancerait, dans les 60 jours suivant son entrée au pouvoir, un groupe de travail sur la réforme fiscale pour mettre en œuvre des réductions d’impôts sur le travail et la production. , simplifier les règles fiscales, réduire les aides sociales aux entreprises et réduire la part des impôts payés par les pauvres et la soi-disant classe moyenne.

J’adore cet engagement en faveur de la réforme fiscale. De toute évidence, le problème se cache dans les détails, mais la réforme fiscale se fait attendre depuis longtemps. Notre législation fiscale est en grande partie un patchwork de complexité. Il a cruellement besoin d’être modernisé et simplifié.

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Comme l’a dit un jour la légendaire star du football brésilien Pelé : « Le succès n’est pas le fruit du hasard. C’est du travail acharné, de la persévérance, de l’apprentissage, des études, des sacrifices et surtout de l’amour pour ce que vous faites ou apprenez à faire.

Recommandé par l’éditorial

En tant que pays, nous devons recommencer à encourager et à récompenser le travail acharné. Sans ces récompenses (comme des taux d’inclusion réduits sur les gains en capital, des taux d’imposition des particuliers compétitifs par rapport à nos voisins et un système d’impôt sur le revenu beaucoup plus simple), je suis convaincu que nous continuerons de voir des gens qui réussissent quitter le Canada (ou éviter de venir au Canada). Canada).

Canadiens, mettons-nous au travail.

Kim Moody, FCPA, FCA, TEP, est la fondatrice de Moodys Tax/Moodys Private Client, ancienne présidente de la Fondation canadienne de fiscalité, ancienne présidente de la Society of Estate Practitioners (Canada) et a occupé de nombreux autres postes de direction au sein du secteur canadien. communauté fiscale. Il est joignable au [email protected] et son profil LinkedIn est https://www.linkedin.com/in/kimmoody.

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