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En Ontario, les personnes reconnues coupables de conduite avec facultés affaiblies devront installer un dispositif antidémarreur dans leur voiture et ne seront plus autorisées à conduire si elles tuent quelqu’un alors qu’elles conduisaient avec les facultés affaiblies, en vertu d’une loi à venir.
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Le ministre des Transports, Prabmeet Sarkaria, a annoncé mercredi qu’il présenterait jeudi un projet de loi qui inclurait ces nouvelles mesures, ainsi que l’obligation pour les conducteurs avec facultés affaiblies de suivre une éducation et un traitement de rattrapage obligatoires.
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« Lorsque vous montez dans la voiture sous influence, vous lancez un dé pondéré », a-t-il déclaré.
« Les victimes de la conduite avec facultés affaiblies sont les mères, les frères, les fils et les filles. Trop de vies ont été bouleversées par les actions imprudentes et égoïstes de quelqu’un d’autre. Trop de familles en Ontario ont vu leur vie brisée, des familles déchirées, à cause des actes imprudents et honteux d’un conducteur avec facultés affaiblies.
Le projet de loi imposerait une suspension à vie du permis de conduire pour les personnes reconnues coupables de conduite avec facultés affaiblies ayant entraîné la mort, et Mothers Against Drunk Driving appuie le projet de loi.
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Carolyn Swinson, une bénévole de MADD, a perdu son fils aîné dans un accident de conduite avec facultés affaiblies en 1993, survenu environ 12 ans après que son père ait été tué par quelqu’un qui avait bu. Elle apporte également du soutien aux victimes pour l’organisation et a assisté à deux procès au cours des trois dernières semaines pour des personnes dont des membres de leur famille ont été tués.
« Je sais que lorsque je parle à ces victimes… à propos de gens, quelqu’un qui a tué quelqu’un, qui peut à nouveau conduire, leur opinion est qu’ils ne devraient plus jamais être autorisés à prendre le volant d’une voiture », a déclaré Swinson.
«Je sais donc que toutes les victimes… soutiendront énormément ces actions.»
L’Ontario dispose déjà d’un programme antidémarreur, a déclaré Sarkaria, mais il ne s’applique pas actuellement aux premières infractions et n’est pas non plus obligatoire.
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