Les « cheveux quantiques » des trous noirs pourraient résoudre un paradoxe scientifique vieux de plusieurs décennies

Les trous noirs posent depuis longtemps des problèmes aux physiciens – la théorie de la relativité générale suggère que l’information n’en sort jamais, mais la mécanique quantique ne permettrait pas que cela se produise. Cependant, il pourrait enfin y avoir une explication qui satisfasse les deux camps. Des chercheurs s’adressant à nouvelles de la BBC prétendent avoir résolu le paradoxe avec un théorème selon lequel les trous noirs ont des « cheveux quantiques », ou des empreintes dans leurs champs gravitationnels laissées par les composants des étoiles qui les ont formés. Cela permet aux informations qui sont entrées de sortir sans violer ni la relativité ni la mécanique quantique.

La solution apparente est apparue après que le professeur de l’Université du Sussex Xavier Calmet et d’autres aient conçu de nouvelles techniques mathématiques pour aborder le dilemme. Il est présenté comme le « théorème des cheveux du oui », contrairement au « théorème des cheveux sans cheveux » du professeur John Wheeler des années 1960, qui suggérait que les trous noirs étaient des entités « chauves » qui n’avaient aucune caractéristique physique au-delà de la charge, de la masse et du spin.

Ce nouveau théorème ne met pas définitivement fin aux débats. Cependant, Calmet pense que cela pourrait représenter une étape clé pour relier la relativité à la mécanique quantique et mettre fin au conflit entre les deux théories. Si tel est le cas, cela pourrait s’avérer très précieux pour les astrophysiciens et la communauté scientifique au sens large – ils n’auraient peut-être pas à s’inquiéter autant des théories qui s’effondrent dans des situations extrêmes.

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