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LAVAL, Qué. — Les membres syndicaux des chemins de fer CN et CPKC ont voté en faveur de la réautorisation des grèves dans les deux sociétés si des règlements négociés ne peuvent être conclus, augmentant ainsi la menace de perturbations de la chaîne d’approvisionnement partout au Canada.
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Teamsters Canada a déclaré samedi dans un communiqué que les membres syndicaux des deux chemins de fer avaient voté à près de 99 pour cent en faveur de la réautorisation de la grève.
Le syndicat a déclaré que les membres avaient déjà voté en faveur de la grève le 1er mai, mais que le délai de 60 jours pour le vote avait expiré.
Elle a déclaré que cela signifiait qu’elle devait prendre la « mesure inhabituelle » d’organiser un deuxième vote de grève.
Le porte-parole du CN, Jonathan Abecassis, a déclaré samedi que l’entreprise ne voulait pas que se produise une situation qui prendrait « en otage les chaînes d’approvisionnement canadiennes ».
« Nous souhaitons que le syndicat revienne à la table des négociations », a déclaré M. Abecassis lors d’une entrevue. « Nous demandons au syndicat d’accepter l’arbitrage exécutoire. Ce n’est pas favorable à l’une ou l’autre des parties. C’est plutôt favorable à la conclusion d’une entente. »
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Le porte-parole de CPKC, Terry Cunha, a déclaré que la société avait publié une déclaration vendredi et ne ferait pas d’autres commentaires samedi.
La mise à jour de vendredi sur le site Web de la compagnie indiquait que la compagnie de chemin de fer attendait une décision du Conseil canadien des relations industrielles concernant le renvoi du ministre fédéral du Travail sur le maintien des activités pendant une grève ou un lock-out.
« Nous savons que les parties prenantes de notre chaîne d’approvisionnement veulent des certitudes quant au calendrier prévu d’une décision du CCRI et à un éventuel arrêt de travail. Cependant, il reste difficile de savoir quand le CCRI rendra une décision », indique le communiqué.
Il a déclaré qu’il est peu probable que l’entreprise ou le syndicat soit en mesure de déclencher une grève ou un lock-out avant la mi-juillet ou plus tard, et qu’un préavis de grève ou de lock-out de 72 heures doit être fourni.
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La société a également déclaré avoir demandé au CIRB de prolonger le délai de réflexion de 30 jours après la date de sa décision relative aux activités de maintenance.
« Cela contribuerait à assurer la stabilité et la prévisibilité des délais en cas d’arrêt de travail potentiel et permettrait à toutes les parties prenantes de planifier une telle éventualité », indique le communiqué de l’entreprise.
Paul Boucher, président de la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada, a déclaré que le syndicat souhaite retourner à la table des négociations avec son mandat de grève renouvelé et travailler avec les médiateurs du gouvernement fédéral.
Le syndicat a déclaré que les compagnies ferroviaires recherchent des concessions sur les horaires des équipages, les heures de travail et la gestion de la fatigue.
« Le CN et le CPKC tentent d’imposer des changements à nos conventions collectives qui feraient reculer les conditions de travail et la sécurité ferroviaire », a déclaré Boucher. « Les Teamsters tentent de les arrêter. »
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