Les Canadiens sont divisés sur la hausse de l’impôt sur les gains en capital à Ottawa, selon un sondage

Plus de Canadiens ont une opinion négative que positive

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Selon un nouveau sondage, les Canadiens sont plus nombreux à avoir une vision négative que positive de la hausse prévue de l’impôt sur les plus-values ​​prévue par le premier ministre Justin Trudeau, tandis que la plupart doutent que le logement devienne abordable dans cinq ans.

L’enquête menée par Nanos Research Group pour Bloomberg News a révélé que 45 pour cent pensent que les changements fiscaux entraîneront une diminution des investissements et de l’innovation, ce qui affaiblira l’économie. Quelque 38 pour cent ont déclaré que cette augmentation était équitable et permettrait de réduire l’écart entre les riches et les pauvres. Les autres n’étaient pas sûrs.

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Les Canadiens divisés sur la hausse de l'impôt sur les gains en capital

Le budget du gouvernement, publié le mois dernier, prévoyait d’imposer les entreprises canadiennes sur les deux tiers de leurs gains en capital, contre la moitié actuellement. Le changement s’appliquera également aux contribuables individuels lorsqu’ils réalisent des gains supérieurs à 250 000 $ par an, même si les gens pourront toujours vendre les maisons dans lesquelles ils vivent en franchise d’impôt.

L’argent récolté grâce à la hausse des impôts doit être dépensé dans un certain nombre de programmes, notamment des initiatives visant à aider les jeunes à se permettre d’accéder à un logement. Mais le sondage suggère que beaucoup ne sont pas convaincus par le projet.

Le débat sur l’impôt sur les plus-values ​​éclipse probablement d’autres éléments du budget fédéral. Le suivi post-budgétaire effectué par Nanos suggère que les conservateurs de l’opposition continuent de bénéficier d’une avance de 18 points de pourcentage sur les libéraux au pouvoir. Des élections sont prévues en 2025.

« Si le budget était conçu comme une réinitialisation potentielle du programme du gouvernement libéral afin d’aider à réduire l’écart avec les conservateurs, la recherche suggère qu’il est peu probable qu’il réussisse », a déclaré Nik Nanos, scientifique en chef des données et fondateur de l’entreprise, dans un communiqué. e-mail.

L’augmentation des plus-values ​​a suscité un tollé de la part des entreprises qui ont averti que cette décision aggraverait les problèmes d’investissement et de productivité du pays. La ministre des Finances, Chrystia Freeland, n’a pas encore présenté de projet de loi pour promulguer le changement fiscal, mais elle l’a défendu en disant simplement qu’il « demandait à ceux qui profitent de l’économie du vainqueur de payer un peu plus ».

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Les résidents des provinces des Prairies, qui abritent l’industrie énergétique canadienne, étaient beaucoup plus susceptibles de dire que les changements affaibliraient l’économie que ceux du Québec ou du Canada atlantique. Ce qui est peut-être le plus troublant pour Trudeau, c’est que les changements sont moins populaires auprès des jeunes Canadiens que auprès des électeurs plus âgés.

Quelque 46 pour cent des Canadiens âgés de 18 à 34 ans s’opposent à l’augmentation des impôts, un chiffre qui monte à 48 pour cent chez les 35 à 54 ans, avant de tomber à 41 pour cent chez les plus de 55 ans. Le résultat n’est pas celui que Trudeau et Freeland avaient prévu. espéré d’un budget visant « l’équité générationnelle ».

Le soutien aux libéraux de Trudeau a diminué parmi tous les groupes d’âge, mais les jeunes Canadiens ont joué un rôle crucial dans l’obtention de la majorité électorale du parti en 2015. Son budget comprenait une nouvelle stratégie en matière de logement, avec des plans pour libérer des terrains fédéraux pour la construction de maisons et permettre aux premiers acheteurs de rembourser leurs hypothèques sur des périodes plus longues, dans le but d’atténuer la crise de l’accessibilité au logement.

Mais Nanos a constaté qu’une grande majorité de Canadiens de tous âges – 80 pour cent – ​​ne sont pas convaincus que le logement sera plus abordable dans cinq ans. C’est similaire à l’opinion publique sur la même question l’année dernière.

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Si l’on ventile par groupes d’âge, environ 82 pour cent des 18 à 34 ans ne croient pas que le logement sera plus abordable dans cinq ans, contre 77 pour cent des plus de 55 ans.

Nanos a interrogé 1 086 Canadiens par téléphone et en ligne entre le 28 avril et le 1er mai. Le sondage comporte une marge d’erreur de trois points de pourcentage, 19 fois sur 20. La marge d’erreur peut être plus large lorsqu’on se réfère à des sous-ensembles de la population globale, car le la taille de l’échantillon est plus petite.

Bloomberg.com

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