vendredi, novembre 29, 2024

Les Canadiens ne sont pas prêts à renoncer aux dates de péremption des aliments

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Seriez-vous sûr d’acheter des aliments qui n’ont pas de date de péremption ?

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La plupart des Canadiens ne le feraient pas, selon une nouvelle enquête entrepris par l’Université Dalhousie et Angus Reid.

L’idée que le gaspillage alimentaire est lié aux dates de péremption a incité à réexaminer l’utilité des aliments périmés.

Plusieurs grandes chaînes d’épiceries en Europe ont déjà supprimé les dates de péremption sur les aliments, notamment pour réduire le gaspillage alimentaire.

Le laboratoire d’analyse agro-alimentaire de Dalhousie voulait savoir à quel point les dates de péremption étaient importantes pour les consommateurs canadiens.

Il s’avère qu’elles sont très importantes : 62 % des personnes interrogées sont contre la suppression des dates de péremption, même si cela réduirait le gaspillage alimentaire.

Seuls 27 % ont aimé l’idée de supprimer les dates et 11 % n’étaient pas sûrs.

Le sondage prend soin d’expliquer ce qu’une date « meilleur avant » indique réellement : quand la nourriture est la meilleure en qualité.

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Il n’indique pas la sécurité alimentaire. Seuls cinq aliments ont de véritables dates de péremption au Canada : les préparations pour nourrissons, les substituts de repas ou les barres de supplément, les boissons de supplément de repas et les aliments et liquides spéciaux délivrés sur ordonnance pour les régimes à faible teneur en énergie.

Les réponses au sondage « meilleur avant » montrent que certains aliments sont considérés comme « plus risqués » que d’autres, comme la viande et les produits laitiers.

La majorité des gens (66 %) achèteraient des produits sans date de péremption, et 59 % achèteraient des articles préemballés et non périssables sans aucune date de péremption visible.

Peu (seulement 21 %) achèteraient encore de la viande si les dates de péremption étaient supprimées ; 18 % achèteraient des fruits de mer et seulement 15 % achèteraient des produits laitiers.

Dans le même temps, la plupart d’entre nous – 78% – ont mangé quelque chose après sa date de péremption et environ 44% ont acheté des produits alimentaires à prix réduit également après leur BB.

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Mais 65 % ont jeté de la nourriture parce que la date de péremption était dépassée. Les chercheurs ont relevé ces contradictions.

Avant les dates périmées sur les produits alimentaires dans les années 1970, les gens utilisaient d’autres moyens pour vérifier la fraîcheur des aliments.

Comme l’a établi le sondage, pour décider si un produit alimentaire peut être consommé sans danger, 25 % se fient totalement à la date « meilleur avant », tandis que 28 % des Canadiens rechercheront la présence de moisissures, 20 % se fient à l’odeur, 17 % se fient sur l’apparence des aliments.

L’étude note que la plupart des micro-organismes qui peuvent rendre les gens malades ne changent pas l’odeur ou l’apparence des aliments.

« À la lumière de ces résultats, il est évident que la culture de la salubrité des aliments au Canada est assez forte », a déclaré le Dr Sylvain Charlebois, directeur du Laboratoire d’analyse agroalimentaire; Charlebois croit qu’en ce moment, la suppression des dates de péremption ne serait pas populaire au Canada.

Selon l’Indice mondial de la sécurité alimentaire, le Canada est le septième pays au monde où la sécurité alimentaire est la plus élevée.

Le Canada est le chef de file mondial en matière de salubrité des aliments, suivi toutefois des États-Unis et de l’Irlande.

Le sondage a été réalisé en août auprès de 1 508 Canadiens. Marge d’erreur : +/- 3,1 %, 19 fois sur 20.

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