Les Canadiens mangent des aliments à risque pour faire face aux prix élevés des denrées alimentaires, selon une étude

Qu’il s’agisse du dépassement des dates de péremption ou du changement des habitudes de stockage, l’inflation alimentaire a des conséquences néfastes sur la sécurité alimentaire, selon une nouvelle étude du laboratoire d’analyse agroalimentaire de l’Université Dalhousie.

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Les Canadiens repensent les aliments qu’ils auraient autrement jetés, souvent sans savoir s’ils peuvent être consommés sans danger, pour faire face à l’inflation alimentaire et à la hausse des prix, selon une nouvelle étude de l’Université Dalhousie. Laboratoire d’analyse agroalimentaire.

L’étude, publiée le 25 avril, conclut que le coût élevé des aliments a amené les Canadiens à prendre davantage de risques.

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L’enquête menée auprès de 9 109 Canadiens a révélé que 58 pour cent sont plus enclins à manger des aliments proches ou dépassés de leur date de péremption en raison des prix élevés des aliments, et 23 pour cent le font toujours. Près de la moitié (48 %) de ceux qui consomment des aliments périmés ou périmés le font sans être sûrs de leur innocuité.

«La hausse des prix alimentaires nous a tous amenés à gérer les risques différemment chez nous», explique Sylvain Charlebois, directeur de l’Agro-Food Analytics Lab (AAL).

« Il existe un équilibre délicat entre le risque lié à la sécurité alimentaire et l’accessibilité financière des aliments, et la hausse des prix alimentaires a poussé cette limite. Beaucoup de gens essaient simplement de comprendre : « OK, alors, qu’est-ce qui est sûr, qu’est-ce qui ne l’est pas ? Je ne peux pas vraiment acheter plus de nourriture, alors que dois-je faire ? Je pense que beaucoup de gens ont été confrontés à ce dilemme au cours des derniers mois.

Dates de péremption indiquer quand un produit aura la meilleure saveur ou la meilleure qualité ; il ne s’agit pas d’un délai de sécurité. Par exemple, vous pouvez manger des produits en conserve en toute sécurité longtemps après leur date de péremption, à condition que la boîte soit exempte de renflements, de bosses ou de rouille.

Dates d’expiration s’appliquent à un nombre limité de produits comportant des spécifications nutritionnelles, tels que les préparations pour nourrissons et les substituts de repas. C’est au consommateur de décider si un carton de lait ou une coquille d’épinards est bon à manger. Les chercheurs se sont concentrés sur les dates de péremption pour l’étude AAL, car de nombreux Canadiens s’en remettent à elles pour déterminer si un aliment est périmé.

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« Les dates de péremption ne sont pas nécessairement la solution ultime. Cela ne veut pas nécessairement dire « mauvais après », mais en même temps, il faut utiliser ses sens et son jugement pour apprécier ce qui est comestible et ce qui ne l’est pas », explique Charlebois.

Comme le montre l’étude, de nombreuses personnes tentent leur chance.

Selon le Agence canadienne d’inspection des alimentsplus de quatre millions de Canadiens sont victimes d’une intoxication alimentaire chaque année.

Selon l’étude de Dalhousie, un Canadien sur cinq a déclaré être tombé malade après avoir mangé des aliments proches ou dépassés de leur date de péremption, les milléniaux et la génération X étant les plus durement touchés, soit 41 pour cent et 24 pour cent, respectivement. Les chercheurs affirment que les jeunes générations subissent davantage de pression financière, en particulier les millennials, qui sont « dans la fleur de l’âge économique ». Beaucoup ont des dettes et des hypothèques, ce qui rend difficile à supporter la hausse des prix alimentaires.

Janet Music, directrice de l’AAL, affirme que les résultats de l’étude soulignent la nécessité d’une éducation alimentaire. Apprendre à savoir si des aliments ont disparu, quels outils peuvent aider à minimiser le risque de maladies d’origine alimentaire, comme un thermomètre à viande pour évaluer la cuisson, et comment nettoyer correctement vos comptoirs et vos planches à découper pour éliminer la contamination croisée serait très utile. dans l’amélioration de la sécurité alimentaire à la maison.

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« Les gens ont l’impression que la nourriture est intuitive. Il existe une tonne de recettes en ligne, et il vous suffit de suivre la recette ou de suivre ce que fait cette personne. Mais ce n’est pas nécessairement intuitif à certains égards. Vous n’avez pas besoin de tous les gadgets les plus récents, mais vous devez être au courant des questions de sécurité alimentaire.

L’étude a démontré que les Canadiens ont adapté leurs habitudes de conservation ou de préparation des aliments face à la hausse des coûts alimentaires. Près de la moitié (47 %) ont commencé à prendre des mesures telles que congeler le pain, mettre les restes sous vide et conserver les légumes dans des tiroirs à humidité contrôlée pour prolonger la durée de conservation.

À la lumière des résultats de l’étude, Music espère que les Canadiens ne seront pas découragés d’utiliser les restes, d’acheter de la nourriture pour la semaine ou de cuisiner avec des aliments proches ou périmés pour économiser de l’argent et réduire le gaspillage. « Les gens ne devraient pas avoir peur de le faire eux-mêmes. Je ne devrais pas avoir peur de cuisiner à la maison. Mais ils devraient s’armer des connaissances dont ils ont besoin pour faire des choix éclairés quant au dépassement des dates de péremption, en fonction de leur propre niveau de risque personnel.

« En fin de compte, les prix vont fluctuer et les gens vont obtenir plus de revenus ou perdre des revenus. C’est dynamique, mais le changement climatique n’est pas dynamique. Tout ce que nous pouvons faire pour économiser de l’argent et lutter contre le gaspillage alimentaire est une bonne chose.

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