Les Canadiens font des folies en septembre et octobre, ce qui fait grimper les ventes au détail

Les recettes des détaillants ont augmenté de 0,8 % le mois dernier, mais des signes de faiblesse des consommateurs apparaissent

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Les consommateurs canadiens ont fait des folies en septembre et octobre, une résurgence surprise des dépenses alors même que les taux d’intérêt élevés restreignent les budgets des ménages.

Les recettes des détaillants ont augmenté de 0,8 pour cent le mois dernier, selon une estimation préliminaire de Statistique Canada publiée le 24 novembre. Il s’agit de la plus forte hausse depuis avril et fait suite à une augmentation inattendue de 0,6 pour cent un mois plus tôt, qui a largement dépassé l’estimation médiane d’un mois plus tôt. lecture plate dans une enquête Bloomberg auprès des économistes.

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Les ventes ont augmenté dans quatre des neuf sous-secteurs, grâce aux gains des concessionnaires d’automobiles et de pièces détachées, qui ont augmenté de 1,5 pour cent en septembre. Hors automobiles, les ventes au détail ont augmenté de 0,2 pour cent, contre une baisse attendue de 0,1 pour cent. En termes de volume, les ventes au détail ont augmenté de 0,3 pour cent.

Les obligations du gouvernement canadien se sont dépréciées après la publication, les rendements de la dette à deux ans augmentant jusqu’à 5 points de base. Le huard s’est renforcé de 0,7 pour cent ce jour-là, soit son plus haut niveau en plus d’une semaine.

Consommateurs canadiens

Malgré un net rebond des chiffres, les détails du rapport témoignent d’une faiblesse des consommateurs.

Les ventes au détail de base, qui excluent les stations-service et les concessionnaires automobiles, ont diminué de 0,3 pour cent en septembre. Cette baisse est due à une baisse des ventes chez les détaillants d’articles de sport, de loisirs et d’instruments de musique ainsi que dans les magasins de bière, de vin et de spiritueux, suggérant aux consommateurs de réduire certains achats discrétionnaires.

Cette publication est un « répit face à la faiblesse constante des données économiques canadiennes », a déclaré par courriel Benjamin Reitzes, stratège en taux et macro à la Banque de Montréal. « Cependant, compte tenu des taux élevés et des revalorisations des prêts hypothécaires qui sont toujours à venir, ne vous attendez pas à ce que les dépenses de consommation augmentent de manière constante. »

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Alors que l’économie montre déjà des signes de stagnation, la Banque du Canada va probablement ignorer ce qui pourrait être une reprise temporaire de la demande et maintenir les coûts d’emprunt à 5 pour cent en attendant que le ralentissement de l’économie pèse davantage sur les dépenses. Compte tenu d’une croissance démographique record, les ventes au détail de base sont en baisse. Les décideurs politiques fixeront ensuite les taux le 6 décembre.

Plus tôt cette semaine, le gouverneur Tiff Macklem a déclaré que les taux d’intérêt pourraient désormais être suffisamment restrictifs pour revenir à la stabilité des prix, et que de nouvelles pressions à la baisse sur l’inflation étaient en cours, l’économie devant rester faible au cours des prochains trimestres.

En tenant compte des dernières données sur le commerce de détail, les prévisions suggèrent peu ou pas de croissance du produit intérieur brut réel au troisième trimestre et seulement une modeste reprise au quatrième, a déclaré Tiago Figueiredo, macrostratège chez Valeurs mobilières Desjardins, dans un rapport aux investisseurs. « Compte tenu de la forte croissance démographique, ces prévisions de PIB ne sont guère encourageantes. Par conséquent, nous continuons de croire que la Banque du Canada a fini d’augmenter ses taux et que l’économie pourrait sombrer dans la récession au début de 2024. »

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Katherine Judge, économiste à la Banque Canadienne Impériale de Commerce, a déclaré dans une note aux investisseurs que les données « ne représenteraient probablement qu’un sursis temporaire, compte tenu de la hausse du taux de chômage que l’on observe, ainsi que de l’impact des renouvellements hypothécaires à des taux d’intérêt plus élevés.

À l’échelle régionale, les ventes ont augmenté dans huit des dix provinces en septembre. L’Ontario, la province la plus peuplée du pays, a connu la plus forte augmentation, principalement due à la hausse des ventes chez les concessionnaires automobiles, mais les ventes ont diminué de 0,6 pour cent à Toronto, sa plus grande ville.

L’agence n’a pas fourni de détails sur l’estimation d’octobre, qui était basée sur les réponses de 48,7 pour cent des entreprises interrogées.

Histoires connexes

Dans un communiqué distinct, Statistique Canada a déclaré que les résultats préliminaires montraient que les ventes du secteur manufacturier avaient diminué de 2,7 pour cent en octobre, les baisses les plus importantes étant enregistrées dans les sous-secteurs des produits du pétrole et du charbon, des machines et du matériel de transport.

— Avec le concours de Danielle Bochove.

Bloomberg.com

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