À une époque de l’année où de nombreux Canadiens revoient leurs engagements en matière d’exercice, il est compréhensible que vous ne soyez pas sûr de la meilleure façon de vous mettre en forme. Avec titre après titre recommandant tout de
entraînement à l’intervalle de haute intensité
à
, la forme physique n’est plus aussi simple à définir.
Demandez à votre médecin de famille et il vous prescrira probablement de faire suffisamment d’exercice pour améliorer la santé, gérer le stress et augmenter les réserves d’énergie. Demandez à un entraîneur et il vous parlera des avantages de l’entraînement en force et vous enverra à la salle de musculation. Ensuite, il y a la longue liste d’objectifs personnels comprenant tout, de
à
à livrer une pierre de curling avec facilité. Avec une telle diversité d’objectifs, sans parler de la diversité des Canadiens, existe-t-il vraiment une routine d’exercice qui coche toutes les cases ? Ou la forme physique est-elle plus nuancée que de simplement transpirer quelques jours par semaine ?
Les définitions traditionnelles de la condition physique énumèrent cinq éléments distincts : le conditionnement aérobique, la force musculaire, l’endurance musculaire, la flexibilité et la composition corporelle, chacun d’entre eux devant être pris en compte lors de la conception d’un programme d’exercices. Mais ces dernières années, les experts se sont demandé si la flexibilité et la composition corporelle (le pourcentage de masse maigre par rapport à la masse grasse) étaient toujours des mesures pertinentes de la condition physique pour la population générale. Après tout, à quel point est-il important de pouvoir toucher vos orteils en matière de forme physique globale ? Et avez-vous vraiment besoin d’être mince pour être en forme ?
En outre, la plupart des gens n’ont pas le temps ou l’envie de développer les cinq composantes de la condition physique à leur plein potentiel. Au lieu de cela, ils ont tendance à se concentrer principalement sur ceux qui correspondent à leurs objectifs ou à leurs intérêts. Les coureurs courent, les marcheurs marchent, les nageurs nagent, les cyclistes font du vélo, les accros à l’exercice en groupe suivent des cours de fitness et la salle de musculation fixe des ascenseurs.
Ne vous méprenez pas, il y a des avantages à améliorer tous les éléments traditionnels de la condition physique. Un corps en forme est fort et flexible avec suffisamment d’endurance pour faire face aux défis physiques de la vie quotidienne, que ce soit sortir les poubelles, courir après les enfants ou lancer une pierre de curling d’un bout à l’autre de la patinoire. Mais la réalité est que la plupart des Canadiens ne respectent même pas les recommandations de mise en forme les plus élémentaires, ce qui, selon l’Organisation mondiale de la santé, signifie effectuer 150 minutes d’activité d’intensité modérée par semaine. En fait, les conversations avec les professionnels de la condition physique et de la santé sont passées du développement des cinq composantes de la condition physique à la simple réduction des comportements sédentaires.
ParticipACTION, l’agence canadienne vouée à la promotion de l’activité physique, a tenté de clarifier ce que signifie être en forme en mettant à jour sa prescription d’exercices. Il recommande que « les adultes âgés de 18 à 64 ans participent à une gamme d’activités physiques (p. terre/eau) et les contextes (par exemple, loisirs, transport, occupation, ménage) à travers toutes les saisons. L’organisation suggère également que « les adultes limitent les longues périodes de comportements sédentaires et pratiquent une hygiène de sommeil saine (routines, comportements et environnements propices à bien dormir) ».
Même avec cette approche plus holistique de la mise en forme, ParticipACTION n’a pas abandonné le concept des différentes composantes de la condition physique. Il recommande aux Canadiens d’effectuer 150 minutes d’activité aérobique modérée à vigoureuse par semaine, de faire de la musculation deux fois par semaine et d’accumuler plusieurs heures d’activité physique légère, y compris debout, par semaine. Pour évaluer la condition physique des Canadiens, le groupe utilise également des paramètres tels que le temps que nous passons à une activité physique légère, une activité physique modérée à vigoureuse, des activités de renforcement musculaire, des activités d’équilibre, le transport actif, la participation à des sports et notre nombre de pas quotidiens.
Vous ne pouvez pas vous tromper en suivant les lignes directrices de ParticipACTION, qui sont conçues pour améliorer la santé physique et mentale globale des Canadiens, y compris un risque moindre de décès, de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2, de prise de poids et de plusieurs cancers; amélioration de la santé osseuse, de la cognition et de la qualité de vie ; et une réduction de l’anxiété, de la dépression et de la démence. Mais pour ceux qui ont des objectifs de fitness spécifiques – comme courir un marathon, améliorer la vitesse et l’agilité sur le court de tennis, ou augmenter la force de 10 pour cent – il est probable que vos entraînements auront besoin d’un peu plus de direction et de spécificité, ce qui signifie réfléchir sur le composants originaux de la condition physique.
Les programmes d’exercices les plus efficaces sont stratégiques en incluant les piliers de base de la condition physique – en donnant la priorité à ceux qui conviennent le mieux aux objectifs individuels, sans oublier totalement le reste. En fin de compte, le meilleur test de votre condition physique globale n’est pas seulement d’être capable d’atteindre vos objectifs personnels, mais d’être capable de relever n’importe quel défi physique qui vous est lancé. Cela comprend le seul test de condition physique canadien qui compte vraiment : avoir la force et l’endurance musculaires pour soulever des pelletées de neige lourde et humide, le conditionnement cardiovasculaire pour dégager toute l’allée sans faire de pause et la flexibilité d’enfiler et d’enlever vos bottes d’hiver. avec facilité.