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Près des trois quarts des Canadiens craignent que leur identité ne soit volée ou utilisée à mauvais escient par l’intelligence artificielle, selon un nouveau sondage.
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La société américaine de gestion des identités Okta, en partenariat avec Angus Reid, a également constaté qu’environ une personne sur cinq a confiance dans sa capacité à reconnaître les tentatives générées par l’IA pour accéder à ses informations personnelles.
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L’enquête en ligne menée auprès de 1 500 Canadiens à la fin de l’année dernière arrive à un moment où des photos et des vidéos, mettant souvent en vedette des personnalités et des célébrités, ont été créées ou manipulées par l’IA et publiées sur divers réseaux sociaux dans le but de tromper le spectateur.
« Alors que les Canadiens sont aux prises avec une vague d’escroqueries par téléphone et par courrier électronique, dont les auteurs se font souvent passer pour des banques ou des sociétés de cartes de crédit, l’essor de l’IA générative ajoute un autre niveau de complexité », Dan Kagan, vice-président principal et directeur national chez Okta Canada, a déclaré dans un communiqué de presse.
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« Grâce à l’IA, les cybercriminels créent des deepfakes convaincants, clonent des voix et automatisent des textes personnalisés. Il est donc de plus en plus difficile de faire la distinction entre le contenu authentique et le contenu synthétique.
Kagan a déclaré que le secteur privé et les gouvernements doivent intensifier leurs efforts et éduquer le public sur les escroqueries générées par l’IA.
« Malheureusement, de nombreux Canadiens sont actuellement mal desservis à cet égard », a-t-il ajouté.
Plus de 30 % des Canadiens craignent que leurs comptes bancaires ne soient une cible privilégiée pour des attaques génératives basées sur l’IA, et 30 % citent les comptes de réseaux sociaux comme deuxième préoccupation.
Parmi les autres résultats clés du sondage, plus d’un tiers déclarent avoir été victimes d’un vol d’identité ou connaître quelqu’un qui en a été victime, et plus de la moitié s’inquiètent du vol de leur identité à l’avenir.
Cependant, seulement un quart environ déclarent se renseigner sur les menaces liées à l’IA qui pèsent sur leurs informations personnelles.
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