lundi, novembre 25, 2024

Les Canadiens craignent de signaler la violence au travail : sondage

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De nombreux employés canadiens craignent de signaler le harcèlement et la violence au travail parce qu’ils hésitent à subir des représailles ou un licenciement, selon un sondage du Woman Abuse Council of Toronto.

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Quarante et un pour cent des femmes hésitent davantage à signaler une expérience dangereuse ou inconfortable au travail, contre 25 % des hommes qui craignent de faire un signalement par crainte de représailles, selon l’enquête.

Trente-trois pour cent des femmes craignent la stigmatisation de s’exprimer contre 24 % des hommes.

Un quart des femmes déclarent que les rapports antérieurs n’ont abouti à aucune mesure prise.

« La triste réalité est qu’une femme sur trois sera victime de violence au cours de sa vie », a déclaré Harmy Mendoza, directeur exécutif de WomanACT.

« La violence à l’égard des femmes s’étend souvent au-delà du foyer et, lorsqu’elle se produit, elle peut s’étendre au lieu de travail. La violence domestique et le harcèlement sexuel affectent les organisations de toutes tailles dans tous les secteurs.

Un quart des hommes et des femmes pensent que porter plainte nuirait à leur avancement professionnel.

Dix-sept pour cent craignent d’être licenciés s’ils portent plainte.

Le sondage sur la sécurité de la culture en milieu de travail mené auprès de 964 employés canadiens par Angus Reid a révélé que 42 % des travailleurs ont subi une forme ou une autre de harcèlement. Ce chiffre est de 50 % pour les femmes et de 33 % pour les hommes.

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Il a révélé que plus de la moitié des employés ont été témoins d’une forme de harcèlement et qu’un sur trois s’est senti en danger au travail.

« Il est à noter que six employés sur dix se sentiraient plus à l’aise d’intervenir ou de signaler les incidents de violence ou de harcèlement dont ils sont témoins s’ils avaient reçu une formation adéquate en milieu de travail. Ce nombre est plus élevé pour les femmes (68 %) que pour les hommes (56 %) », indique l’enquête.

« Enfin, les cadres, les décideurs, les gestionnaires et les responsables des ressources humaines ont révélé leurs réflexions sur le lieu de travail hybride. Trois dirigeants sur 10 ont déclaré que le travail à domicile/modèle hybride a rendu plus difficile la confirmation des rapports d’expériences dangereuses ou inconfortables sur le lieu de travail. Les femmes cadres (23 %) étaient moins susceptibles de considérer le travail à distance comme un obstacle que les hommes (36 %).

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