Le pourcentage de blocs Ethereum conformes aux ordres établis par l’Office of Foreign Asset Control (OFAC) des États-Unis est maintenant tombé à 47 %, le niveau le plus bas depuis le 11 octobre.
La dernière étape importante dans l’annulation de la censure survient près de trois mois après que le pourcentage de blocs conformes à l’OFAC a culminé à 79 % le 21 novembre.
Les blocs conformes à l’OFAC sont ceux qui excluent les transactions impliquant des parties sanctionnées par l’Office of Foreign Assets Control du département du Trésor américain.
Une chute des blocs conformes pourrait être considérée comme une victoire pour ceux qui s’opposent à la censure au sein de l’écosystème Ethereum.
La société de conseil Blockchain Labrys, le créateur de MEV Watch, a déclaré dans un communiqué que sa chute peut être attribuée à davantage de validateurs choisissant d’utiliser des relais MEV-boost qui ne censurent pas les transactions conformément aux exigences de l’OFAC.
« En particulier, le relais BloXroute Max Profit, le relais Ultrasound Money et le relais Agnostic Boost ont capté l’essentiel de l’évolution de la part de marché. »
Les relais MEV-boost agissent comme des médiateurs de confiance entre les producteurs de blocs et les constructeurs de blocs, ce qui permet aux validateurs Ethereum d’externaliser leur production de blocs à d’autres constructeurs de blocs.
Lachlan Feeney, PDG de Labrys, a déclaré dans un communiqué du 14 février qu’il était satisfait de la façon dont la communauté Ethereum a répondu au problème de la censure depuis qu’il a fait surface après la fusion.
Il a noté que la récente baisse des blocs conformes à la censure était particulièrement notable étant donné qu’elle a été réalisée sans un soft fork activé par l’utilisateur (UASF). Il a noté que « de nombreux membres » de la communauté Ethereum avaient appelé au soft fork avant la fusion pour lutter contre la censure.
« Je suis incroyablement fier de la communauté Ethereum pour les progrès que nous avons réalisés sur ce problème », a déclaré Feeney, ajoutant :
« Lorsque nous avons publié l’outil MevWatch pour attirer l’attention sur une faille d’Ethereum, la communauté n’a pas mis la tête dans le sable, mais a plutôt saisi l’occasion et fait des progrès significatifs pour résoudre le problème. »
Cependant, « il reste encore du travail à faire », a souligné Feeney.
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L’OFAC a notamment sanctionné les adresses de portefeuille Ether (ETH) et USD Coin (USDC) qui effectuent des transactions à l’aide de l’outil de mélange de confidentialité basé sur Ethereum Tornado Cash le 8 août.
Après les premières 24 heures d’Ethereum dans le cadre de son nouveau mécanisme de consensus de preuve de participation le 16 septembre, seuls 9% des blocs étaient censurés par l’OFAC.
Cependant, ce chiffre a fortement augmenté au cours des deux mois suivants, culminant à 79 % le 21 novembre.
Le pourcentage de blocs conformes à l’OFAC a ensuite oscillé autour de la plage de 68 à 75 % jusqu’au 29 janvier, date à laquelle il était de 66 %. Depuis lors, il a régulièrement diminué malgré quelques pics mineurs.