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TORONTO — La Banque Canadienne Impériale de Commerce (CIBC) et la Banque Nationale du Canada ont largement dépassé les estimations des analystes concernant les bénéfices trimestriels vendredi, grâce à la croissance des prêts et des frais ainsi qu’à la solidité de leurs activités sur les marchés des capitaux.
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Les prêteurs se joignent à la Banque Royale du Canada pour afficher des surprises positives en matière de bénéfices au cours d’un trimestre au cours duquel les analystes s’attendaient à certains défis, en particulier des dépenses plus élevées et une contribution plus faible des activités commerciales après un trimestre record un an plus tôt. La CIBC a affiché une hausse de 11 % de ses dépenses au cours du trimestre, soit la même augmentation que la croissance des revenus. Cela fait suite à un trimestre au cours duquel la banque a vu l’augmentation des coûts dépasser l’expansion des revenus.
Les analystes bancaires et les investisseurs surveillent de près les dépenses de l’industrie cette année, car l’inflation, la lutte pour les talents et les investissements prévus menacent de faire grimper les coûts au-dessus de la croissance des revenus au cours de certains trimestres pour certaines banques.
Dans l’ensemble, la Banque CIBC, le cinquième prêteur au Canada, a déclaré un bénéfice ajusté qui a augmenté de 14 % par rapport à l’année précédente au cours des trois mois précédant le 31 janvier, grâce à une baisse des provisions pour pertes sur créances et à une augmentation des revenus dans toutes ses principales unités.
La Banque Nationale, la plus petite des six grandes banques du pays, a déclaré que son bénéfice net hors éléments exceptionnels était passé à 2,65 dollars par action contre 2,15 dollars un an plus tôt, dépassant les estimations de 2,23 dollars. Il a enregistré une croissance des dépenses de 8% par rapport aux revenus qui ont augmenté de 11% par rapport à l’année précédente.
Les deux banques ont enregistré une croissance de 11 % de leurs revenus sur les marchés des capitaux par rapport à l’année précédente, la Banque Nationale bénéficiant de la volatilité des marchés boursiers, même si les bénéfices des banques d’investissement ont chuté par rapport au trimestre record de l’année précédente, tandis que la CIBC a enregistré des augmentations dans les deux.
Les deux ont également vu la force de leurs livres de prêts commerciaux canadiens, soulignant le retour des emprunteurs commerciaux qui avaient reculé pendant la majeure partie de la pandémie, bien que les dépôts aient également continué à grimper.
Dans l’ensemble, la hausse des volumes de prêts a contribué à atténuer la baisse des marges nettes d’intérêt dans les unités de prêt des deux banques.
Alors que la baisse des provisions constituées plus tôt dans la pandémie pour les pertes sur prêts a également contribué à augmenter les bénéfices, les deux banques ont vu leurs bénéfices augmenter même sans l’impact de celles-ci.
La CIBC a vu son bénéfice ajusté avant impôts et avant provision augmenter de 11 % par rapport à l’année précédente et de 19 % par rapport au trimestre précédent, tandis que celui de la Banque Nationale a augmenté de 14 % et 25 % respectivement.