lundi, décembre 23, 2024

Les banques canadiennes ont donné un « faux signal » sur le crédit, selon la Banque Nationale

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(Bloomberg) — Les banques canadiennes ont réalisé des bénéfices étonnamment bons la semaine dernière en raison de pertes sur créances plus faibles que prévu. Ils auront plus de mal à répéter cet exploit dans un avenir rapproché, selon la Banque Nationale du Canada.

Cinq des six plus grandes banques du pays ont dépassé les prévisions de bénéfice par action de 8% en moyenne, a déclaré l’analyste Gabriel Dechaine dans une note aux clients. Près de la moitié de la surperformance était due à de faibles provisions pour pertes sur créances, a-t-il déclaré. L’exception a été la Banque Canadienne Impériale de Commerce, qui a mis de côté 303 millions de dollars canadiens (239 millions de dollars) en PCL, plus que ce que les analystes avaient prévu.

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Dechaine a déclaré qu’il pense que la CIBC est simplement « en avance sur la courbe » et que d’autres banques pourraient se retrouver à augmenter leurs provisions à mesure que les risques économiques augmentent. La Banque du Canada, la Réserve fédérale américaine et d’autres banques centrales resserrent leur politique monétaire pour freiner l’inflation.

« À moins que le risque de récession ne disparaisse, ce trimestre a été un faux signal » de la qualité du crédit des banques, a écrit Dechaine. « Nous pensons que les surprises positives sur le crédit pourraient se transformer en négatives, surtout si les probabilités de récession augmentent. »

La Banque Royale du Canada, le plus grand prêteur du pays, a eu une surprise positive majeure en matière de crédit, libérant 342 millions de dollars canadiens de provisions pour le trimestre terminé le 30 avril. Les analystes avaient estimé que la banque mettrait de côté 241 millions de dollars canadiens en PCL.

Ce que dit Bloomberg Intelligence…

Les augmentations des provisions pour pertes sur créances (PCL) des banques canadiennes ont tendance à être plus lentes que prévu en 2022, la normalisation étant largement retardée jusqu’en 2023, selon notre analyse et notre consensus… Les banques ont déclaré que le risque géopolitique et la hausse des taux pourraient ralentir la croissance économique, mais une excellente qualité de crédit après que les programmes de soutien du gouvernement leur ont permis de libérer davantage de réserves en cas de pandémie.

— Paul Gulberg et Ethan L Kaye, analystes

Pour le rapport complet, cliquez ici

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