Les banques canadiennes font face à des mesures sévères sur les frais de découvert avec un plafond proposé à 10 $

Facturez actuellement une pénalité de 35 $ à 50 $ pour une transaction NSF

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Une proposition incluse dans le budget fédéral du Canada cette semaine promet de limiter les frais que les banques facturent aux clients en cas de découvert de leurs comptes – une mesure qui soulagerait les clients à faible revenu tout en nuisant aux revenus des prêteurs, mais peut-être pas de manière significative.

Il est difficile de mesurer l’impact exact du plafond prévu par le gouvernement de 10 $ pour les frais en cas de fonds insuffisants, mais les frais de service globaux représentent environ 2,5 pour cent des revenus totaux pour la plupart des prêteurs, Gabriel Dechaine, analyste actions à la Banque Nationale du Canada, a déclaré dans un rapport aux clients.

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Les grandes banques imposent actuellement une pénalité de 35 $ à 50 $ lorsque les comptes des clients ne disposent pas de suffisamment d’argent pour couvrir un chèque ou un paiement par débit préautorisé. Mais les revenus des commissions des prêteurs comprennent également une gamme plus large de frais pour les clients professionnels et particuliers, a noté Dechaine, ajoutant que les banques offrent déjà certaines protections contre les frais de découvert.

« Une estimation éclairée mettrait en danger les frais de NSF à 1 pour cent (ou moins) du total des revenus bancaires », a déclaré Dechaine dans le rapport, co-écrit par ses associés Pranoy Kurian et Jacob Gardiner.

Similaire aux États-Unis

Des règles américaines similaires proposées en janvier pourraient coûter aux plus grandes banques jusqu’à 3,5 milliards de dollars de recettes de découvert par an, selon le Bureau de protection financière des consommateurs, qui a présenté la réglementation en collaboration avec la Maison Blanche.

La répression canadienne des pénalités de découvert fait partie d’une initiative plus large du gouvernement du premier ministre Justin Trudeau pour lutter contre les soi-disant frais indésirables. Il cible également les frais cachés du marketing en ligne pour des articles tels que les billets d’avion et de concert.

Le plafonnement prévu des frais de découvert offre « un soulagement bienvenu aux Canadiens les plus vulnérables », a déclaré le groupe de lutte contre la pauvreté Acorn Canada dans un communiqué. « Ces frais sont abusifs et nuisent le plus aux pauvres. »

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L’Association des banquiers canadiens examine actuellement le budget du gouvernement « en détail pour évaluer ses implications », a déclaré par courriel Maggie Cheung, porte-parole du groupe.

Le budget promet également d’élargir l’accès aux comptes bancaires gratuits ou à faibles frais. Le gouvernement a ordonné à l’Agence de la consommation en matière financière du Canada de négocier avec les banques afin d’obtenir des accords volontaires visant à offrir un meilleur service, notamment des allocations pour davantage de transactions mensuelles, pour ces comptes.

Les gains en capital

Outre les mesures directes visant les banques, les analystes de la Banque nationale estiment que la hausse prévue des impôts sur les plus-values ​​pourrait nuire au secteur financier.

Le gouvernement a déclaré qu’il imposerait les entreprises canadiennes sur les deux tiers de leurs gains en capital, contre 50 pour cent actuellement, le changement devant s’appliquer aux contribuables individuels ayant des gains de plus de 250 000 $ par an.

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« Cette décision pourrait entraver les investissements en capital dans le pays, ce qui limiterait le potentiel de croissance économique du Canada », ont déclaré les analystes. « Et, comme nous le savons tous, les actions bancaires sont un indicateur de l’économie d’un pays. »

Bloomberg.com

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