Les athlètes disent qu’ils se sont sentis traumatisés à nouveau par le processus de plainte pour abus de Gymnastique Canada

Abby Spadafora et l’athlète B ont déclaré dans le communiqué qu’elles estimaient que Gymnastique Canada était plus intéressée à se protéger qu’à protéger les gymnastes

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Deux des 11 soi-disant survivants de Bluewater, Abby (Pearson) Spadafora et une autre ancienne gymnaste connue uniquement sous le nom d’athlète B, ont publiquement critiqué le traitement par Gymnastique Canada de leur plainte pour abus, qui a été déposée le 15 janvier 2019.

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Dans un communiqué publié mardi matin sur le site Web de Global Athlete, une organisation de défense des intérêts, Spadafora et l’athlète B ont déclaré avoir été « forcés au silence » par Gymnastique Canada.

« On nous disait constamment : ‘Ne dites pas ou ne publiez rien publiquement sur ce que vous traversez. Ne dites ou ne publiez rien sur les abus que vous avez subis, car si vous le faites, ils seront utilisés contre vous lors du processus d’audience.

« Donc, de peur de ruiner l’affaire, nous avons gardé le silence », indique le communiqué. « Nous avons mené notre vie quotidienne tout en luttant silencieusement pour être soumis à un processus infernal ! On pourrait penser que le processus de Gymnastique Canada protégerait les victimes. Cependant, ce processus a fait tout le contraire en nous revictimisant tous continuellement. »

Les survivants de Bluewater, dont Melanie (Rocca) Hunt, April Nicholls, Alheli Picazo, Alysia Topol et cinq autres athlètes anonymes, ont rapporté des années d’abus de la part de Dave et Elizabeth Brubaker, qui ont entraîné au Bluewater Gymnastics Club à Sarnia, en Ontario.

Dave Brubaker a été suspendu par Gymnastique Canada après son arrestation en décembre 2017, lorsqu’il a été accusé de 10 infractions sexuelles. En 2019, il a été acquitté des chefs d’agression sexuelle et d’exploitation sexuelle lorsque le président du tribunal a reproché la conduite de l’enquêteur. En 2021, il a été banni à vie par Gymnastique Canada, à la suite d’une enquête menée par un comité disciplinaire qui a confirmé 54 chefs d’inconduite des Brubakers, y compris des abus émotionnels, psychologiques, physiques et sexuels.

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Elizabeth Brubaker a été suspendue pour la première fois en 2019. Suite à l’enquête du comité disciplinaire, sa suspension a été prolongée jusqu’en 2024. Le mois dernier, les Brubaker ont retiré leur appel de leurs suspensions.

Spadafora et l’athlète B ont déclaré dans la déclaration qu’ils avaient été traumatisés à nouveau par le processus et estimaient que Gymnastique Canada était plus intéressé à se protéger que les gymnastes signalant des abus.

« Gymnastique Canada ne nous a pas protégés et nous craignons pour tout athlète qui doit passer par ce processus », indique le communiqué. « En tant que victimes d’abus, nous avons constamment senti que l’organisation sportive était plus intéressée à se protéger et à protéger les agresseurs. Un système de sport « informé sur les traumatismes » et sécuritaire ne peut pas avoir de processus qui exigent constamment que les victimes prouvent ce qui leur est arrivé, encore et encore. C’est peut-être la question; qui, à GymCan, a suivi une formation tenant compte des traumatismes afin de construire ces processus et de traiter les victimes d’une manière qui les aide à guérir, sans les blesser davantage.

« Le simple fait que nous ayons dû nous asseoir devant un panel d’étrangers et rappeler les abus en détail était faux. Tout en se demandant si on vous croira. Le fait que nous ayons été contre-interrogés pendant des heures, alors qu’ils tentaient de déchirer notre vérité n’était pas seulement douloureux, c’était mal. Nous étions deux des 11 athlètes avec des expériences partagées.

Spadafora et l’athlète B ont déclaré dans le communiqué qu’ils estimaient qu’il était important de rompre leur silence imposé comme un signal aux autres athlètes qui pourraient avoir peur de signaler des abus.

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« Il y a tellement plus que nous pourrions en dire, mais pour l’instant nous allons terminer par ceci : Gymnastique Canada savait que nous serions les ‘bons petits soldats’ qu’ils voulaient que nous soyons. Ils le savaient parce que nous avions été préparés par nos agresseurs à un jeune âge à garder le silence.

« Ces jours sont révolus. Aujourd’hui, nous retrouvons nos voix. Ces petits soldats se transforment en femmes fortes et courageuses avec des voix. Des voix qui seront entendues !

Spadafora et l’athlète B ont déclaré qu’ils soutenaient également le travail de Gymnasts for Change Canada, un groupe d’environ 450 athlètes, entraîneurs et officiels actuels et anciens qui exigent une enquête indépendante sur ce qu’ils appellent la «culture toxique» d’abus de Gymnastique Canada. .

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twitter.com/sportsdanbarnes

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