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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Ernaux, Annie. Les années. Presse de sept histoires, 2017.
The Years d’Annie Ernaux est, comme elle le décrit elle-même, un mémoire « composé dans un temps continu incessant » (229) qui se déplace avec fluidité avec seulement des sauts de paragraphe pour permettre des changements de sujet. Il n’y a pas d’éléments de division ou d’organisation dans le livre, ni de table des matières pour cette raison. Au lieu d’utiliser des chapitres pour aider à organiser des idées ou des images disparates, le livre entier d’Ernaux est un long flux de texte qui se déplace dans l’ordre chronologique de la fin de la Seconde Guerre mondiale aux années 2000. Pour les besoins de ce guide du livre, le livre sera examiné en cinq sections distinctes successives d’environ cinquante pages.
Les pages 1 à 48 introduisent le personnage que le reste du livre suivra de près et qui sera révélé plus tard est en fait l’auteur elle-même. Cette figure est présentée au lecteur à travers des photographies de l’individu enfant, les souvenirs de la jeune fille étant explorés à travers ces images. L’enfance de la jeune fille dans une ville de province en France fait l’objet d’une grande attention, tout comme sa fascination pour le discours de ses parents sur la guerre précédente. Le portrait d’une famille un peu pauvre mais globalement heureuse est peint pour le lecteur, et les jours d’école de l’enfance de la fille sont représentés de la même manière. L’accent est mis sur la ségrégation sexuelle dans la dernière partie de cette section, à mesure que la fille vieillit et que sa génération a du mal à comprendre les membres du sexe opposé, avec lesquels l’Église catholique les a exhortés à n’interagir qu’avec prudence et à distance.
Les pages 49 à 88 explorent l’adolescence de la jeune fille, au cours de laquelle elle a l’opportunité d’aller à l’école puis à l’université loin de chez elle. Son exposition à d’autres parties du pays et à d’autres personnes lui fait réaliser que sa famille est relativement pauvre, ce qui lui cause beaucoup de consternation et d’embarras. À l’université, la jeune fille – devenue une femme – explore sa sexualité avec hésitation en raison de la stigmatisation entourant les relations sexuelles avant le mariage et la sexualité féminine. Elle lit beaucoup et écrit dans un journal, enregistrant fidèlement son idéalisme politique et les causes qui l’ont émue pendant la période tumultueuse. Elle rencontre un homme et se marie peu de temps après, accouchant des mois plus tard.
Les pages 89 à 140 décrivent la femme dans la vie de famille des photographies, ses intérêts en dehors de l’unité domestique diminuant lentement. Mai 1968 – célèbre pour ses manifestations nationales en France – réveille temporairement en elle le vieil idéalisme et l’activisme politique qu’elle avait laissé derrière elle en donnant naissance, mais toute sa génération est désillusionnée par le manque d’impact de 1968. La femme, au fil du temps by, s’imagine en dehors de son mariage et se demande à quoi ressemblerait la vie si elle quittait ses enfants et son mari. Dans les années 1980, elle divorce et entre dans une nouvelle vie plus solitaire alors que la France sombre dans une récession économique.
Les pages 141 à 190 voient la montée des politiciens et du sentiment de droite en France, la génération de personnes nées après la Seconde Guerre mondiale se sentant choquées par la faiblesse de la gauche, le côté du spectre politique qu’elles avaient enraciné pendant presque toute leur vie. vies. Le catholicisme perd de sa pertinence, éliminant encore un autre pilier familier de la société française. La femme sur les photographies réapparaît sur une photo d’elle avec son chat. Elle rêve maintenant d’écrire tous ses souvenirs et d’enregistrer le temps qui passe dans une sorte de mémoire sans sentiment et impersonnel. Elle joue avec l’idée d’utiliser la perspective à la troisième personne pour l’écrire, comme s’il ne s’agissait pas du tout de sa vie. La femme est maintenant d’âge moyen et ses fils adultes ont quitté la maison et lui rendent maintenant visite avec leurs partenaires, ce qui la fait se sentir encore plus âgée.
Les pages 191 à 231 décrivent la préparation de l’an 2000. La femme, aujourd’hui à la retraite, regarde avec admiration les incroyables nouvelles tendances consuméristes de sa nation, commentant la prolifération des idées et des technologies et trouvant ces changements quelque peu négatifs, effaçant ce qui est le plus important : une philosophie par laquelle vivre éthiquement. Elle a maintenant des petits-enfants, a pris puis quitté un amant beaucoup plus jeune, a subi une chimiothérapie, etc. Bien qu’elle soit plus âgée, elle n’a pas l’impression d’avoir beaucoup vieilli ces dernières années et sa vie est toujours mouvementée. Elle décide d’écrire ses mémoires sur ce ton impersonnel qu’elle avait initialement envisagé, trouvant qu’il est le plus approprié pour représenter non seulement le développement de sa propre vie mais aussi le développement de toute une génération en France.
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