Ridley Scott, bien qu’absent à la première de « Gladiator II », a été salué par le casting lors d’un échange post-projection à Los Angeles. Les acteurs Paul Mescal, Denzel Washington et Connie Nielsen ont loué son talent et son influence sur le film, soulignant l’évolution de sa direction. Mescal, appréhendant son rôle, a partagé une anecdote touchante sur leur rencontre. L’engouement pour le film était tel qu’une deuxième salle a été nécessaire pour accueillir les discussions.
Bien que Ridley Scott n’ait pas été présent lors de la première projection de « Gladiator II » vendredi dernier à Los Angeles, son influence a été largement évoquée par les stars Paul Mescal, Denzel Washington, Connie Nielsen et Fred Hechinger lors de la séance de questions-réponses qui a suivi l’événement.
Mescal, dans le rôle de Lucius, a partagé son expérience de tournage, soulignant l’efficacité avec laquelle des séquences complexes avaient été réalisées. « Nous avons filmé cette scène en seulement neuf jours », a-t-il déclaré. « Je ne pense pas qu’il y ait d’autre réalisateur capable de cela. »
L’acteur a admis qu’il était nerveux avant de commencer le tournage. « Je fumais une cigarette dans la salle, et Ridley est arrivé avec son cigare. Il m’a regardé et a demandé si j’étais nerveux. Je ne savais pas quoi dire », a-t-il raconté. À cela, Scott aurait répliqué, « Tes nerfs ne m’importent guère », avant de donner le signal de départ aux caméras.
Lorsque la modératrice Jacqueline Coley a interrogé Washington sur ce qui l’avait motivé à participer au film, sa réponse a été claire : « C’est Ridley. C’est Gladiator. C’est un oui. »
Washington, qui a collaboré avec Scott pour la première fois sur « American Gladiator » en 2007, a également salué l’habileté du réalisateur à recréer l’atmosphère de la Rome antique. « Il a construit Rome. Tout ce que nous avions à faire était de nous habiller et de jouer. C’était comme un jeu », a-t-il expliqué avec enthousiasme.
Connie Nielsen, qui revient dans son rôle de Lucilla, a observé les avancées technologiques depuis le premier film. « Ce qui aurait pris trois heures à mettre en place il y a 25 ans n’en prend plus que 20 minutes aujourd’hui », a-t-elle affirmé, tout en soulignant la complexité des scènes qui impliquent des milliers de figurants et des décors élaborés.
Fred Hechinger a partagé son propre processus créatif, cherchant à définir l’apparence de son personnage, l’empereur Caracalla. « Je le vois comme de l’or pourri – c’est beau et brillant, mais il y a une vraie toxicité là-dedans », a-t-il expliqué, soulignant les détails captivants qui enrichissent son rôle.
L’engouement pour le film a été tel que les organisateurs ont dû diffuser la séance de questions-réponses dans une deuxième salle de projection. Parmi les invités, on a pu voir Brian Robbins, Shohreh Aghdashloo, Tony Revolori, Debbie Allen, Rebel Wilson, Bill Pullman, Casey Affleck et Patrick Stewart, qui ont tous discuté avec Mescal et Nielsen lors d’une réception après l’événement.
Mescal, qui a obtenu son premier rôle principal dans un film à gros budget, a exprimé son émerveillement face à l’attention portée au film. « Je crois que ce film perpétue l’héritage du premier avec fierté et honneur », a-t-il conclu, ému. « Il a été réalisé par l’unique Ridley Scott, un ami et un grand modèle pour moi. Personnellement, je pense qu’il s’agit de l’une de ses meilleures œuvres à ce jour.
Cette histoire a également été complétée par Angelique Jackson.