vendredi, novembre 22, 2024

Les accusations contre le PDG de Telegram incluent la diffusion d’images d’abus sexuels sur mineurs et le blanchiment d’argent

Les autorités françaises ont dévoilé les motifs de l’arrestation, le 24 août, du fondateur et PDG de Telegram, Pavel Dourov. Son arrestation fait suite à une série d’accusations, notamment de complicité de « diffusion, offre ou mise à disposition d’images pornographiques de mineurs, en bande organisée ». Ces accusations font suite à une information judiciaire ouverte le 8 juillet contre un individu non identifié.

Le communiqué, rédigé par la procureure de la République Laure Beccuau, détaille 12 chefs d’accusation au total, dont blanchiment d’argent, trafic de drogue, fraude, gestion d’une plateforme en ligne permettant des transactions illégales et possession de pornographie infantile. Durov peut être placé en détention jusqu’au mercredi 28 août.

Cette arrestation a soulevé des questions sur la responsabilité des dirigeants dans ce qui se passe sur leurs plateformes. Telegram a partagé une publication affirmant que l’entreprise « respecte les lois de l’UE » et qu’« il est absurde de prétendre qu’une plateforme ou son propriétaire sont responsables des abus de cette plateforme ». Des individus comme Elon Musk, le propriétaire de X (anciennement Twitter), qui a posté « #FreePavel » sur X, et le lanceur d’alerte de la NSA et désormais citoyen russe Edward Snowden, qui a déclaré que l’opération était motivée par des considérations politiques. Telegram est particulièrement populaire en Russie et en Ukraine.

Le président français Emmanuel Macron a réagi sur X (anciennement Twitter) à une « fausse information » selon laquelle l’arrestation aurait été motivée par des raisons politiques. « La France est profondément attachée à la liberté d’expression et de communication, à l’innovation et à l’esprit d’entreprise. Elle le restera », a déclaré Macron le 26 août. « Dans un État de droit, les libertés sont respectées dans un cadre légal, sur les réseaux sociaux comme dans la vie réelle, pour protéger les citoyens et respecter leurs droits fondamentaux. C’est à la justice, en toute indépendance, de faire respecter la loi. »

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