L’équipe de Charest ne dira pas s’il restera au Parti conservateur s’il perd son leadership

Les stratèges préviennent que les messages diffusés par le camp de Charest sont potentiellement déroutants pour les membres du parti.

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Alors que les rumeurs sur la possible création d’un parti fédéral de centre-droit se répandaient, le candidat à la direction des conservateurs Jean Charest L’équipe refuse de préciser si l’ancien premier ministre du Québec restera avec le parti s’il perd sa candidature pour le diriger.

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« M. Charest est un membre de longue date du Parti conservateur. Il est entièrement investi dans la course à la chefferie en cours, qu’il entend gagner le 10 septembre », a déclaré l’attachée de presse de Charest Laurence Tôth en réponse aux questions répétées de la Presse canadienne sur la question de savoir si le candidat restera avec le parti en cas de défaite. . Charest a également refusé d’être interviewé sur son avenir au sein du mouvement conservateur.

Dans son livre récemment publié, la commentatrice politique et coprésidente de la campagne Charest Tasha Kheiriddin a évoqué la possibilité de la création d’un parti «libéral-conservateur» si le plan d’unification des conservateurs échoue. Cependant, dans une récente entrevue avec Radio-Canada, elle a insisté sur le fait qu’elle ne faisait pas la promotion d’une telle idée.

Pendant ce temps, des stratèges conservateurs interrogés par Presse canadienne affirment que les messages diffusés par le camp Charest sont potentiellement déroutants pour les membres du parti.

Marc-André Leclerc, ancien conseiller de l’ancien chef conservateur Andrew Scheera dit qu’il pense que Charest ferait bien de rester dans le parti, car « il a déjà été critiqué pour ne pas avoir été vu dans le parti au cours des dernières années ».

Leclerc a déclaré que le manque de clarté actuel pourrait amener certains membres du parti à demander si Charest « ne fait que passer ». Il a également décrit les commentaires de Kheiriddin comme « un peu bizarres », étant donné que le vote à la direction n’a pas encore eu lieu. « Vous êtes en train de suggérer qu’un nouveau parti sera formé pendant que (la course à la direction) se poursuit. »

Rodolphe Husny, ancien conseiller en de Stephen Harper gouvernement, a déclaré que Kheiriddin devrait préciser si elle exprimait son propre point de vue en tant qu’auteur ou en tant que coprésidente de la campagne de Charest. Il a déclaré que la présence de deux récits contradictoires – «  » nous pensons que nous avons une chance de gagner  » (versus)  » peut-être qu’il y a un plan B avec une coalition  » – crée de la confusion et sème le doute sur les chances réelles de succès. « 

Cependant, Husny croit qu’il est « tout à fait normal » que Charest et les autres candidats affirment que la victoire est possible ne serait-ce que pour motiver leurs partisans à sortir voter, une opération qui se poursuivra encore un mois.

Fait intéressant, peu de temps après la première publication en ligne de ce rapport de Presse canadienne, Charest s’est rendu sur son compte Twitter pour apparemment répondre aux préoccupations qui y étaient exprimées.

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