La production de pétrole de l’Équateur devrait s’arrêter complètement dans les 48 heures si les barrages routiers et le vandalisme des puits de pétrole se poursuivent, a déclaré le ministère de l’Énergie dans un communiqué envoyé par courrier électronique.
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(Bloomberg) – La production pétrolière de l’Équateur devrait s’arrêter complètement dans les 48 heures si les barrages routiers et le vandalisme des puits de pétrole se poursuivent, a déclaré le ministère de l’Énergie dans un communiqué envoyé par courrier électronique.
Les manifestations antigouvernementales lancées le 13 juin risquent de fermer l’industrie pétrolière de l’ancien membre de l’OPEP « en raison des actes de vandalisme, de la prise de puits et de la fermeture des routes, des approvisionnements et du diesel nécessaires au maintien des opérations n’a pas été possible ».
Dimanche, la production a chuté de plus de 50% en dessous de la moyenne de 520 000 barils par jour que l’Équateur extrait de son territoire amazonien avant le début des manifestations. Au total, 1 176 puits de pétrole ont été contraints d’arrêter de pomper.
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Dirigés par l’organisation indigène parapluie CONAIE, les manifestants exigent des subventions plus élevées pour le carburant, un moratoire sur les nouveaux projets pétroliers et miniers, et un ralentissement des mesures de privatisation des actifs de l’État au milieu d’une critique plus large du plan du président conservateur Guillermo Lasso de refondre l’économie avec le soutien de l’International Fond Monétaire.
L’Équateur avait déjà déclaré à titre préventif la force majeure sur les contrats pétroliers pour éviter des sanctions en cas d’impossibilité d’expédier les livraisons prévues. C’est la deuxième force majeure depuis le 12 décembre après que l’érosion a menacé de casser ses deux oléoducs. La production de pétrole a chuté à un creux de 101 700 barils au cours de cet événement, le plus bas depuis au moins janvier 2010.
Les problèmes de production ont réduit la manne financière que les prix élevés actuels du pétrole procurent à l’administration.
Malgré les appels nationaux et internationaux dimanche, y compris du pape François, pour que le gouvernement négocie avec les dirigeants autochtones, le président de la CONAIE, Leonidas Iza, a refusé les offres de discuter des demandes de l’organisation.
Plus tard dimanche, les législateurs doivent voter sur une tentative de l’opposition de destituer Lasso. Selon les déclarations de plusieurs partis politiques, cela risque d’échouer.