L’épouse d’un combattant de l’Etat islamique en Colombie-Britannique est libérée sous caution, en attendant l’audience sur l’engagement de ne pas troubler l’ordre public

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CHILLIWACK, C.-B. – Une femme de la Colombie-Britannique qui a été rapatriée au Canada d’un camp de détention en Syrie cette semaine après avoir épousé un combattant de l’EIIS a été libérée sous caution en attendant une audience d’engagement de ne pas troubler l’ordre public.

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Kimberly Polman sera libérée sous engagement et vivra à Chilliwack, à 100 kilomètres à l’est de Vancouver, où elle a comparu en cour provinciale.

Selon les conditions de la caution, il est interdit à Polman de posséder un téléphone portable ou tout autre appareil capable de se connecter à Internet, et de conduire un véhicule motorisé.

Kimberly Gwen Polman, une ressortissante canadienne, pose pour un portrait au camp Roj en Syrie, le 3 avril 2019. Photo de Maya Alleruzzo /THE ASSOCIATED PRESS

Elle ne peut posséder aucun document lié à un groupe terroriste ou quitter la Colombie-Britannique sans le consentement de son surveillant de libération sous caution, et elle doit être surveillée électroniquement et respecter un couvre-feu à 21 heures.

Les éléments de preuve et les arguments présentés lors de l’enquête sur le cautionnement sont assujettis à une interdiction de publication.

La prochaine comparution de Polman devant le tribunal était fixée au 2 décembre.

Elle est l’une des deux femmes qui sont revenues au Canada d’un camp de détention en Syrie mercredi.

Oumaima Chouayune Québécoise rapatriée aux côtés de Polman, a été arrêtée et fait face à quatre chefs d’accusation, dont celui de quitter le Canada pour participer à l’activité d’un groupe terroriste.

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