samedi, novembre 16, 2024

L’épidémie de variole du mouton est déclarée urgence de santé publique de portée internationale. Voici les répercussions sur les Canadiens

Au 31 juillet, 93 cas ont été confirmés à Toronto, contre 21 à la même période l’année dernière.

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Alors que les cas de contamination au virus MPOX continuent d’augmenter en Afrique et dans le monde, certains Canadiens sont encouragés à se faire vacciner. L’épidémie a été déclarée mercredi 1er mars 2019 urgence de santé publique de portée internationale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le virus, autrefois appelé variole du singe, se transmet principalement entre personnes ayant eu un contact intime par l’intermédiaire de liquides corporels, de lésions infectées, de cloques ou de sécrétions respiratoires. Il s’agit d’une infection accompagnée d’une éruption cutanée qui peut être douloureuse et se transformer plus tard en croûtes qui tombent, selon l’Agence de la santé publique du Canada. Les autres symptômes comprennent de la fièvre, des frissons, des maux de tête, des ganglions lymphatiques enflés et des douleurs musculaires.

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La plupart des gens se rétablissent sans traitement en quelques semaines.

Éruption cutanée due à la variole du singe
Les différents stades d’une lésion cutanée due au monkeypox. Photo de l’Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni

À Toronto, les cas confirmés de mpox ont augmenté après les festivals et événements d’été en juin et juillet, selon Toronto Public Health (TPH). un communiqué de presse mardila ville a exhorté les résidents éligibles à se faire vacciner.

Au 31 juillet, 93 cas ont été confirmés, contre 21 à la même période l’an dernier. Le centre-ville a connu une plus forte concentration de cas, a indiqué la municipalité, même si des cas ont été signalés dans toute la ville.

« Actuellement, le mpox se propage principalement entre des personnes ayant eu des contacts étroits/intimes ou sexuels avec une personne porteuse du virus – les hommes homosexuels, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes étant les plus touchés », selon le TPH.

« Les voyages ne constituent pas un facteur significatif parmi les cas actuels, ce qui suggère une transmission du virus au sein de la communauté locale. »

Selon le communiqué de presse, la vaccination est le meilleur moyen de prévenir la propagation du virus. Les résidents à risque peuvent prendre rendez-vous dans une clinique TPH ou contacter leur prestataire de soins de santé 2SLGBTQ+ local. Deux doses sont recommandées, la deuxième 28 jours après la première.

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Il existe un vaccin disponible pour les résidents qui ont déjà été exposés au mpox. Ceux qui ont reçu le vaccin contre la variole doivent quand même se faire vacciner contre le mxpox « car ils pourraient ne pas être protégés », selon le TPH.

Le gouvernement fédéral page Web dédiée au partage d’informations sur mpox Les données ont montré qu’il y avait 1 515 cas confirmés au Canada en septembre 2023, et que neuf provinces ou territoires avaient signalé des cas. Il y a eu 45 hospitalisations en août 2023. Aucun décès n’a été signalé. Cependant, les données n’incluent pas l’éclosion la plus récente.

Les responsables de la santé canadiens n’ont pas de plan pour partager les vaccins du pays avec l’Afrique, a déclaré le porte-parole. Le Globe and Mail a rapportéOn estime que l’Agence de la santé publique du Canada dispose de millions de doses d’un vaccin contre la variole approuvé pour traiter la variole, selon la publication.

Il y a eu Épidémies de MPOX dans 13 pays africainsont déclaré mardi les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), déclarant une urgence de santé publique de sécurité continentale.

« Jusqu’à présent en 2024, ces pays ont confirmé 2 863 cas et 517 décès, principalement en République démocratique du Congo (RDC) », indique un communiqué de presse d’Africa CDC.

Le gouvernement fédéral a émis Avis aux Canadiens qui souhaitent se rendre en RDC « de prendre des précautions sanitaires renforcées ».

Le nombre de cas sur le continent a dépassé les 17 000, soit une forte augmentation depuis que 14 957 cas ont été détectés en 2023.

« Ce n’est que la pointe de l’iceberg si l’on considère les nombreuses faiblesses en matière de surveillance, de tests de laboratoire et de recherche des contacts », a déclaré l’agence de santé publique dans son communiqué.

Une urgence de santé publique de portée internationale

L’OMS a tenu mercredi une réunion d’experts pour décider si la flambée de MPOX en Afrique devait être déclarée urgence de santé publique mondiale.

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Une déclaration d’USPPI déclenche des interventions d’urgence dans les pays du monde entier en vertu du Règlement sanitaire international juridiquement contraignant.

Il s’agit de la deuxième PHEIC consécutive sur le mpox — bien qu’elle soit axée sur une souche différente et plus mortelle du virus.

En mai 2022, les infections à mpox ont augmenté dans le monde entier, touchant principalement les hommes homosexuels et bisexuels, en raison du sous-clade Clade 2b.Les clades sont des sous-types du virus (pour distinguer les différentes souches, selon l’Agence de la santé publique du Canada.)

L’OMS a déclaré l’état d’urgence de santé publique, qui a duré de juillet 2022 à mai 2023. L’épidémie, désormais largement résorbée, a causé quelque 140 décès sur environ 90 000 cas.

Le sous-clade du clade 1b, qui sévit en RDC depuis septembre 2023, est plus grave que le clade 2b et présente un taux de mortalité plus élevé.

Avec des informations complémentaires de l’Agence France-Presse

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