mardi, décembre 24, 2024

L’EPA déclare que la Californie peut à nouveau établir ses propres normes d’émissions

La Californie est la cinquième économie mondiale en termes de PIB, et son marché automobile porte le poids qui accompagne cette puissance économique. Pendant des années, l’État avait fixé ses propres normes d’émissions, mais une décision de l’administration Trump visait à forcer la Californie à adopter des réglementations fédérales plus souples. L’Agence de protection de l’environnement a confirmé mercredi qu’elle était en train d’inverser cette tendance, permettant à la Californie de reprendre l’établissement de ses propres lois plus strictes sur les émissions.

L’État a obtenu une dérogation au Clean Air Act depuis la création de la loi en 1970, ce qui a donné aux législateurs californiens la possibilité de fixer des normes d’émissions plus strictes, et plus tard, des objectifs de vente de véhicules électriques. En 2019, sous l’administration Trump, la dérogation a été annulée par l’EPA, invoquant un désir de cohérence nationale. La Californie et 23 autres États ont intenté une action en faveur du maintien de la dérogation, et un grand groupe de constructeurs automobiles, dont GM et Toyota, représentant deux des trois plus grands constructeurs automobiles en termes de ventes aux États-Unis, sont intervenus au nom de l’administration. La renonciation et la poursuite qui a suivi ont eu des implications bien plus importantes que la Californie, car 17 États plus le district de Columbia utilisent les lois californiennes plus strictes sur les émissions, plutôt que les directives fédérales moins strictes.

Le rétablissement de la dérogation a été signalé comme une priorité de l’administration Biden, cependant, avec un décret exécutif de janvier 2021 au ministère des Transports et à l’EPA pour réexaminer les changements de l’ère Trump. La NHTSA a déjà ramené ses réglementations au statut d’administration pré-Trump, tout comme le DOT national. Malgré les tentatives de certains procureurs généraux républicains de bloquer le retour en arrière, avec la décision de l’EPA de rétablir la capacité de la Californie à élaborer ses propres directives en matière d’émissions, l’État est désormais légalement en mesure d’élaborer des règles plus strictes à l’avenir.

Cette décision intervient alors que les ébauches des nouvelles règles de la Californie, destinées à entrer en vigueur à partir de l’année modèle 2026, ont rendu évident que l’État recherche des changements agressifs. Ils montrent que l’État vise à ce que 61% des nouveaux véhicules soient des voitures à zéro émission d’ici 2030 et interdisent carrément la vente de nouvelles voitures ICE d’ici 2035. Bien qu’il reste à voir quelles seront les décisions finales de la Californie, il est prudent de supposer l’État n’arrêtera pas de pousser fort pour les voitures électriques et les véhicules à faibles émissions de si tôt.

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