L’entraîneur du Canada n’est pas surpris par le niveau d’abus sur les réseaux sociaux dirigés contre les joueuses

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L’entraîneur canadien Bev Priestman n’a pas été surpris par un rapport détaillant les abus sur les réseaux sociaux auxquels les joueuses sont confrontées ces jours-ci.

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Une joueuse sur cinq (152) lors de la Coupe du monde féminine de cet été a reçu « des messages ciblés discriminatoires, abusifs ou menaçants », selon la FIFA et la FIFPRO, l’association mondiale des joueurs.

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Le rapport, publié lundi, suggère que les joueuses de la Coupe du monde féminine étaient 29 % plus susceptibles d’être victimes d’abus en ligne que celles du tournoi masculin en 2022. L’étude était basée sur les données du Service de protection des médias sociaux (SMPS) de la FIFA, qui essaie pour aider à protéger les joueurs, les équipes et les officiels contre les abus en ligne et les discours de haine.

Près de la moitié des messages abusifs « détectés et vérifiés » étaient homophobes, sexuels et sexistes.

« La formation aux médias sociaux et la façon dont nous protégeons nos joueurs sont vraiment très importantes », a déclaré Priestman mardi depuis Zurich. « Mais cela ne m’a vraiment pas surpris, car je pense que c’est le monde dans lequel nous vivons. »

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Le rapport analyse le contenu abusif de toutes les principales plateformes de médias sociaux lors de la Coupe du monde féminine co-organisée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande en juillet et août. La FIFA a déclaré que 5,1 millions de publications et de commentaires dans 35 langues différentes avaient été analysés. Plus de 400 000 commentaires ont été signalés et masqués.

Le rapport indique que les États-Unis et l’Argentine sont les équipes les plus ciblées par les abus. Le rapport répertorie les 10 équipes les plus ciblées, le Canada ne figurant pas dans la liste.

Priestman a déclaré que la culture de l’équipe canadienne a aidé à protéger ses joueuses.

« Je pense que nous avons une assez bonne politique d’équipe », a-t-elle déclaré. « Je sais par moi-même qu’en arrivant au Canada, nous ne parlerons pas de tout ce qui est médiatique dans notre environnement. C’est parce que vous avez de très bons joueurs expérimentés qui ont introduit une culture consistant, lorsque vous participez à un tournoi, à ne pas utiliser les réseaux sociaux ou au moins à essayer d’avoir une politique d’équipe sur la façon dont nous les utilisons.

L’objectif est de « rester présent et sur notre chemin plutôt que de nous laisser dévier par les opinions des autres ».

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