L’enquête sur l’ingérence étrangère de Johnston devrait se terminer en décembre à mesure que de nouveaux détails émergent

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OTTAWA — Plus de détails ont été rendus publics sur le mandat et la rémunération de l’ancien gouverneur général David Johnston, que le premier ministre Justin Trudeau a nommé pour enquêter sur les allégations d’ingérence étrangère lors des deux dernières élections fédérales.

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Les décrets rendus publics cette semaine montrent que Johnston recevra entre 1 400 $ et 1 600 $ par jour tout en travaillant à temps partiel, sur une période qui devrait se terminer en décembre.

Le bureau de Trudeau avait précédemment annoncé que Johnston aurait accès à des documents classifiés de sécurité nationale pendant son mandat, qu’il ferait rapport sur la nécessité d’une enquête publique d’ici le 23 mai, qu’il fournirait des rapports réguliers à Trudeau et qu’il publierait son rapport final conclusions fin octobre.

Son mandat comprend l’évaluation de l’étendue et de l’impact de l’ingérence étrangère dans le processus électoral du Canada et l’examen de la réponse du gouvernement fédéral aux menaces lors des deux dernières élections, y compris la mesure dans laquelle Trudeau a été informé.

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Johnston est également chargé de faire des recommandations sur la manière de traiter l’ingérence présumée.

Au-delà de l’accès aux documents classifiés, le mandat récemment publié détaille que Johnston aura également accès, « si nécessaire selon son estimation », aux documents protégés par la confidentialité du Cabinet. Il est également autorisé à dialoguer avec de hauts responsables gouvernementaux et des partis politiques.

Les documents du décret en conseil indiquent également que le gouvernement paiera tous les frais de déplacement ou de subsistance que Johnston engagera à l’extérieur de son lieu de résidence habituel, tant qu’il restera au Canada. Le coût du personnel expert, « selon les besoins », et « toute autre dépense raisonnable » seront également couverts.

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Ses rapports seront ajoutés à une pile croissante d’examens menés par le gouvernement sur l’ingérence étrangère.

Jeudi, le ministre des Affaires intergouvernementales Dominic LeBlanc et la greffière du Conseil privé Janice Charette ont remis un rapport à Trudeau avec des mises à jour sur les efforts pour contrer l’ingérence étrangère.

Le rapport indique que par l’intermédiaire d’un nouveau coordonnateur national de la lutte contre l’ingérence étrangère, le gouvernement vise à améliorer sa communication avec les Canadiens au sujet de l’ingérence étrangère et à instituer de nouvelles séances d’information avec les responsables de la sécurité nationale pour les députés, les sénateurs et leur personnel.

Ce coordonnateur – un rôle que Trudeau a annoncé en mars aux côtés de celui du rapporteur spécial – travaillera également à élargir les mécanismes d’information avec les responsables provinciaux, territoriaux, municipaux et autochtones, selon le rapport.

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Les détails de la nomination de Johnston surviennent alors que les membres d’un comité parlementaire disent qu’ils continuent d’attendre des informations sur le moment où Trudeau a été informé de l’ingérence présumée de Pékin dans les élections fédérales de 2019 et 2021.

Les députés du Comité de la procédure et des affaires de la Chambre ont envoyé une lettre à Charette, qui est la plus haute fonctionnaire du Canada, faisant suite à leur précédente demande de réponses.

La lettre obtenue par La Presse canadienne a été signée par des députés conservateurs, du Bloc québécois et néo-démocrates.

Jody Thomas, conseillère à la sécurité nationale du premier ministre, a déclaré au comité au début du mois dernier qu’elle divulguerait les dates auxquelles Trudeau aurait reçu des informations sur les informations concernant une ingérence présumée dans les élections canadiennes.

Mais les signataires de la lettre disent qu’aucune information de ce type n’a été fournie, et ils accusent les responsables d’un effort délibéré pour entraver l’étude de la commission sur l’ingérence étrangère.

Ils disent qu’ils aimeraient recevoir l’information avant le prochain témoignage de la chef de cabinet du premier ministre, Katie Telford, qui doit comparaître devant le comité la semaine prochaine.

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