L’enquête à la sortie du box-office 2023 : nos plus grands enseignements d’une année folle au cinéma

L'enquête à la sortie du box-office 2023 : nos plus grands enseignements d'une année folle au cinéma

Une chose reste vraie : les studios hollywoodiens sortent moins de films qu’avant le début de la pandémie. Box Office Mojo a recensé 910 films sortis alors que le box-office national a atteint un record de 11,3 milliards de dollars en 2019. En 2023, le nombre total s’élève à seulement 584. Nous avons donc encore du terrain à rattraper, mais une partie de ce qui a été Ce sont les émissions spécialisées qui ont contribué à combler l’écart cette année. Des films religieux aux documentaires de concert et même à l’animation japonaise, nous avons vu ces titres réussir semaine après semaine.

Le plus grand exemple en est de loin « Taylor Swift : The Eras Tour ». Distribué directement par AMC Theatres et annoncé quelques semaines seulement avant sa sortie, le film de Swift a permis au public de vivre sa tournée à succès à un prix abordable – et cela a porté ses fruits. Il a rapporté 250 millions de dollars dans le monde, dont 179 millions de dollars au niveau national. AMC a fait quelque chose de similaire avec « Renaissance : A Film by Beyonce » (42 millions de dollars dans le monde) quelques semaines plus tard. Il s’agit de revenus dont les cinémas ont cruellement besoin en raison de la sous-performance de films comme « The Marvels ».

Mais ce n’est que la pointe de l’iceberg. Nous pouvons également regarder « Godzilla Minus One » et « Le Garçon et le Héron » largement surperformants par rapport aux attentes modestes. « Godzilla » a gagné 40 millions de dollars et ce n’est pas fini, tandis que « Heron » dépasse les 30 millions de dollars. Du côté religieux, nous avons « Sound of Freedom » (248 millions de dollars), « Jesus Revolution » (54 millions de dollars) et « His Only Son » (13 millions de dollars). Ce sont toutes des perspectives à faible risque et à récompense élevée qui ont contribué à mettre les fesses en place tout au long de l’année.

En 2024 et au-delà, les chaînes de cinéma et les studios hollywoodiens devraient aspirer à s’appuyer sur ce type d’offres de programmation pour attirer un public qui, autrement, ne prendrait peut-être pas la peine d’aller régulièrement au cinéma. Il s’avère que servir des publics mal desservis (surprise !) Est très bon pour les affaires.

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