L’écrivain de baseball Jonah Keri a refusé sa libération conditionnelle une deuxième fois

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Keri, 48 ans, a eu une audience la semaine dernière devant la Commission québécoise des libérations conditionnelles et celle-ci a déterminé qu’il représente toujours un risque pour la société s’il devait être libéré. Dans sa décision de six pages, le conseil a écrit qu’il estimait que Keri avait toujours tendance à justifier ce qu’il avait fait pour Amy Kaufmann en disant que cela s’est produit dans le contexte où elle l’a confronté à certains de ses traits de caractère et de son comportement.

« Malgré des mois de démarches thérapeutiques, les concepts appris semblent avoir peu de prise et vous vous éloignez des questions de la commission pour vous présenter de manière favorable », a écrit la commission des libérations conditionnelles.

Keri est devenu éligible à une libération après avoir purgé un sixième de sa peine et s’est vu refuser la libération conditionnelle pour la première fois en août. Cette fois-ci, la commission des libérations conditionnelles a déclaré qu’elle n’avait pas constaté de changement significatif et a qualifié sa motivation dans un programme de thérapie de « douteuse ».

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L’an dernier, lorsqu’il a plaidé coupable dans sa cause au palais de justice de Montréal, Keri a admis avoir commis 14 incidents de violence contre Kaufman entre le 5 juillet 2018 et le 27 janvier 2019, une période d’un peu moins de sept mois. Il a plaidé coupable de voies de fait simples, d’agression armée et de voies de fait causant des lésions corporelles, ainsi que d’avoir menacé et harcelé Kaufman.

Il l’a frappée à la tête, l’a poussée, traînée par terre, l’a giflée, mordue, lui a craché au visage, lui a donné un coup de tête, lui a tiré les cheveux et a menacé une fois de la jeter du haut d’un balcon. Au cours d’un incident, il a pris un couteau et a menacé de retirer le bébé qu’elle portait dans son ventre.

«Je travaille avec des survivants de violence conjugale, donc je vois cette décision comme un signe bienvenu du changement systémique qui se produit dans notre système de justice», a déclaré Kaufman à la Gazette de Montréal mardi. « J’ai vu de nombreux cas dans lesquels les procédures judiciaires et pénales ignorent des faits clés ou sont influencées par les auteurs et négligent les dangers pour la société en ce qui concerne ces types de crimes et j’espère que d’autres survivants continueront d’en bénéficier.

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« Ce n’est pas parce qu’un agresseur est capable de dire les bonnes choses qu’elles sont nécessairement authentiques. »

Le conseil a écrit que Keri « reconnaît votre responsabilité dans vos actions, qu’il s’agit de votre première condamnation et que vous êtes en mesure de faire face aux conséquences pour (Kaufman). Le conseil tient également compte de la façon dont vous proposez un projet d’encadrement en maison de transition, permettant de démarrer un programme spécialisé en violence conjugale.

« En revanche, la commission constate que vous avez commis des infractions d’une gravité objective importante. »

Keri, diplômé de l’Université Concordia, a écrit sur le baseball et ses travaux ont été publiés dans le New York Times, le Wall Street Journal et l’Athletic. Il est également l’auteur de trois livres, dont un sur les Expos publié en 2014 et un livre sur les Rays de Tampa Bay.

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