« Dans l’ensemble, l’économie canadienne a connu une croissance d’à peine 0,5 % au cours de la dernière année. »
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L’économie canadienne a connu une croissance plus lente que prévu au premier trimestre, alors que l’on s’attend de plus en plus à ce que la Banque du Canada réduise ses taux d’intérêt.
Le produit intérieur brut (PIB) du pays, qui mesure la valeur des biens et services sur une période donnée, a augmenté de 0,4 pour cent au cours des trois premiers mois de 2024, selon Statistique Canada.
En taux annualisé, l’économie a progressé de 1,7 pour cent, soit un taux inférieur aux attentes du consensus de 2,2 pour cent et aux prévisions de 2,8 pour cent de la Banque du Canada.
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« Le tableau d’ensemble est que l’économie canadienne a connu une croissance d’un maigre 0,5 pour cent au cours de la dernière année », a déclaré vendredi l’économiste en chef de la Banque de Montréal, Douglas Porter, dans une note. « Il y a des arguments respectables des deux côtés de la décision, mais nous pensons que l’ensemble des preuves pointe vers une réduction. »
En avril, la Banque du Canada a annoncé son sixième maintien consécutif des taux d’intérêt depuis la dernière augmentation de juillet 2023. Mais alors que l’économie ralentit en raison de la hausse des coûts d’emprunt et de l’inflation, de nombreux économistes s’attendent à ce que la banque annonce sa première réduction en juin ou en juin. Juillet. La prochaine réunion de la banque centrale aura lieu le 5 juin.
Statistique Canada a également abaissé son PIB pour le quatrième trimestre de 2023, le faisant passer de 0,2 pour cent à stable.
Mesuré par rapport à la population croissante du Canada, le PIB par habitant du pays a diminué au cours du sixième trimestre des sept derniers trimestres, a déclaré Nathan Jenzen, économiste en chef adjoint de la Banque Royale du Canada.
Les dépenses des ménages ont augmenté de 0,7 pour cent au premier trimestre, principalement en raison d’une hausse de 1,1 pour cent des dépenses en services de télécommunications, en loyer et en transport aérien, a indiqué Statistique Canada.
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La diminution des dépenses des non-résidents au Canada a également contribué à l’augmentation des dépenses globales des ménages. Par habitant, les dépenses de consommation des ménages ont légèrement augmenté de 0,1 pour cent au premier trimestre, après trois trimestres de baisse.
Mais le taux d’épargne des ménages a atteint 7% au premier trimestre, le taux le plus élevé depuis le premier trimestre 2022, a indiqué l’agence.
La rémunération des salariés a augmenté de 1,5 pour cent au premier trimestre, après avoir augmenté de 0,9 pour cent au quatrième trimestre 2023. Les revenus des entreprises ont chuté de 4,9 pour cent au premier trimestre, après avoir augmenté de 2,4 pour cent au trimestre précédent.
Les derniers chiffres suggèrent qu’« il y a peu de raisons pour que la Banque du Canada attende plus longtemps avant d’entamer au moins un cycle d’assouplissement progressif et continue d’espérer une réduction de 25 points de base du taux du financement à un jour la semaine prochaine », a déclaré Jenzen.
Porter a déclaré que le principal message des derniers chiffres est que « l’écart de production se creuse, renforcé par un marché du travail moins tendu », ce qui augmente modestement les chances d’une baisse des taux la semaine prochaine.
L’économiste principal de la Banque Toronto-Dominion, James Orlando, s’attend cependant à ce que la Banque du Canada maintienne ses taux la semaine prochaine et profite de la réunion pour « amorcer » une réduction des taux en juillet, car la banque n’a pas encore « signalé son intention » de le faire. un mouvement.
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Mais il a déclaré que les probabilités indiquent plus de 70 pour cent de chances d’une réduction en juin, alors qu’une réduction en juillet est « pleinement prise en compte ».
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Un rapport distinct publié vendredi par Statistique Canada indique que le PIB devrait croître en avril en raison d’heures travaillées positives et de ventes au détail médiocres. Cela place la banque dans une « situation difficile », selon Andrew DiCapua, économiste principal à la Chambre de commerce du Canada.
« Mais avec une inflation modérée et une croissance timide, il y a de nombreuses raisons d’envisager une baisse des taux en juin », a-t-il déclaré.
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