L’économie croît plus vite que prévu, ce qui augmente les risques de taux d’intérêt plus élevés

La croissance au troisième trimestre que la banque centrale devrait ralentir à 1,5 % s’établit à 2,9 %

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La croissance économique au troisième trimestre a été beaucoup plus rapide que ne l’avait prédit la Banque du Canada, augmentant les chances d’une autre augmentation démesurée des taux d’intérêt avant la fin de l’année pour apaiser l’inflation.

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Normalement, la preuve d’une croissance étonnamment forte serait une bonne nouvelle. C’est moins vrai aujourd’hui, car la Banque du Canada tente désespérément de contenir l’inflation la plus rapide depuis les années 1980 en augmentant le coût d’emprunt. Le gouverneur Tiff Macklem a relevé le taux de référence de 3,5 points de pourcentage depuis mars dans le but d’étouffer l’inflation qui a culminé à environ 8 % au cours de l’été, et continue de tourner autour de sept pour cent.

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« L’économie est toujours en demande excédentaire – elle est en surchauffe », a déclaré Macklem Raconté le comité des finances de la Chambre la semaine dernière.

C’est pourquoi Macklem n’aimera probablement pas le dernier décompte du produit intérieur brut de Statistique Canada. L’agence rapporté le 29 novembre que le PIB a augmenté à un taux annuel de 2,9 % au cours de la période juillet-septembre, un rythme plus lent qu’au trimestre précédent, mais considérablement plus élevé que le rythme de 1,5 % prévu par la Banque du Canada dans ses dernières perspectives économiques.

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Les résultats suggèrent que l’économie avait peu de difficulté à surmonter les vents contraires de l’approche inhabituellement agressive de la Banque du Canada en matière de hausse des taux d’intérêt, mise en évidence par une augmentation complète d’un point de pourcentage en juillet. La banque centrale, qui a été prise au dépourvu alors que l’inflation augmentait au lendemain de la récession du COVID, a maintenant eu recours à des modifications démesurées du taux directeur alors qu’elle tentait de rattraper l’inflation qui a bondi bien au-delà de son objectif de 2 %. pour une augmentation d’une année à l’autre de l’indice des prix à la consommation de 2 %. La dernière lecture du PIB suggère une autre augmentation d’un demi-point lors de la prochaine mise à jour de la politique le 7 décembre.

« Rien n’empêche la Banque du Canada de relever ses taux (d’un demi-point) lors de l’annonce de décembre », a déclaré Benjamin Reitzes, économiste à la Banque de Montréal, dans une note à ses clients.

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Les exportations, les investissements dans les structures non résidentielles et le stockage par les entreprises ont mené la hausse, a déclaré Statistique Canada. La croissance dans ces secteurs de l’économie a été partiellement compensée par des baisses de l’investissement dans le logement et des dépenses de consommation, qui seraient toutes deux les premières à souffrir de la hausse des coûts d’emprunt et du fardeau de l’inflation sur le coût de la vie.

Les données sur le logement et les dépenses de consommation pourraient envoyer un signal plus fidèle sur l’état de l’économie que le chiffre global du PIB, qui a été flatté par la flambée des prix des exportations canadiennes de pétrole, de gaz naturel et de produits agricoles comme le blé.

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La consommation des ménages a diminué à un taux annuel de 1 % au troisième trimestre, après avoir bondi de 9,5 % au deuxième trimestre, alors que la demande de biens comme les camions neufs et les meubles a reculé. Le taux d’épargne des ménages est passé de 5,1 % au deuxième trimestre à 5,7 %, ce qui suggère que les consommateurs pourraient se préparer à la récession que de nombreux prévisionnistes jugent inévitable. Pendant ce temps, l’investissement dans les structures résidentielles a chuté pour un deuxième trimestre consécutif, reflétant une demande réduite dans un contexte de hausse taux hypothécaires.

Par ailleurs, Statistique Canada a déclaré que le PIB – mesuré par la production industrielle – avait augmenté de 0,1 % en septembre par rapport au mois précédent, comparativement à un gain de 0,3 % en août. L’agence a déclaré que les données préliminaires suggèrent que la production économique était inchangée en octobre, ce qui implique que l’économie perdait rapidement de son élan alors que l’été tournait à l’automne, et suggérant que les hausses des taux d’intérêt de la Banque du Canada se feront sentir au quatrième trimestre.

« Il y a des tendances inquiétantes sous le titre », James Orlando, économiste à la Banque Toronto-Dominion, dit dans une note aux clients. « La hausse des taux d’intérêt et la forte inflation ont pesé sur les dépenses de consommation, une tendance qui a commencé plus tôt que prévu, mais qui devrait durer toute l’année. »

• Courriel : [email protected] | Twitter: carmichaelkevin

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