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L’économie canadienne a montré des signes de résilience vers la fin de l’année, ce qui pourrait renforcer les arguments en faveur d’une nouvelle augmentation des taux d’intérêt par la banque centrale.
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Les données préliminaires suggèrent produit intérieur brut a augmenté de 0,1 % en novembre, a rapporté Statistique Canada vendredi à Ottawa. Cela fait suite à un gain de 0,1% en octobre, correspondant à l’estimation médiane d’une enquête Bloomberg auprès d’économistes, et à une augmentation révisée à la hausse de 0,2% en septembre.
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Les gains d’octobre et de novembre suggèrent que la croissance canadienne résiste mieux que prévu. L’économie est en voie de croître à un taux annualisé de 1,2 % au quatrième trimestre.
Le rendement de référence du Canada sur deux ans a augmenté, passant à 3,893 % à 8 h 35, heure d’Ottawa, contre environ 3,82 % à la clôture de jeudi.
Les économistes s’attendaient à une expansion de 0,6% au cours des trois derniers mois de 2022, suivie de deux contractions trimestrielles consécutives au premier semestre de l’année prochaine – une soi-disant « récession technique ». La Banque du Canada avait prévu une croissance du PIB de 0,5 % au quatrième trimestre.
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Le rapport de vendredi – publié deux jours après que les données sur l’inflation ont montré une tendance à la hausse des pressions sous-jacentes sur les prix – anéantit potentiellement les espoirs d’une pause sur les taux lors de la décision de la banque centrale du 25 janvier. Les données pourraient inciter le gouverneur Tiff Macklem à rester plus longtemps sur une trajectoire de resserrement pour refroidir l’économie et ramener l’inflation à l’objectif de 2 %.
Plus tôt ce mois-ci, les décideurs ont déclaré que les futures hausses seraient guidées par les données économiques, et que les pressions sous-jacentes et les chiffres de la production joueront un rôle clé pour déterminer quand les taux d’intérêt cesseront d’augmenter.
Macklem et ses fonctionnaires ont déjà augmenté les coûts d’emprunt de 4 points de pourcentage depuis mars, portant le taux directeur du financement à un jour à 4,25 %.
En octobre, la croissance dans les secteurs producteurs de services a été en partie contrebalancée par une baisse dans les industries productrices de biens.
Le secteur public, le commerce de gros et les secteurs en contact avec la clientèle ont mené les gains dans les industries de services, le commerce de gros ayant augmenté de 1,3 % et le secteur des loisirs de 2,2 %, en hausse pour un neuvième mois consécutif.
Le secteur pétrolier et gazier s’est contracté de 2 %, entraîné par une baisse de l’extraction des sables bitumineux. La fabrication a chuté de 0,7 %, la quatrième baisse en six mois et le niveau d’activité le plus bas depuis décembre 2021.