L’économie a progressé à environ la moitié du rythme du trimestre précédent, ouvrant la voie à un décrochage au début de cette année
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L’économie canadienne s’est ralentie à la fin de 2022, progressant à environ la moitié du rythme du trimestre précédent et préparant le terrain pour un décrochage au début de cette année.
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Les données préliminaires suggèrent que le produit intérieur brut est resté stable en décembre, les augmentations dans le commerce de détail, les services publics et le secteur public ayant été compensées par des baisses dans les secteurs du commerce de gros, de la finance et du pétrole et du gaz, a rapporté mardi Statistique Canada à Ottawa. Cela faisait suite à un gain de 0,1 % en novembre, qui correspondait aux attentes des économistes dans une enquête de Bloomberg, et à une augmentation de 0,1 % en octobre.
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Dans l’ensemble, les gains mensuels indiquent une croissance annualisée de 1,6 % au quatrième trimestre, selon une première estimation de l’agence de statistiques. Bien qu’il soit probablement révisé, il est en forte baisse par rapport à un rythme de 2,9 % au troisième trimestre, de 3,2 % d’avril à juin et de 2,8 % au cours des trois premiers mois de l’année dernière.
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Les chiffres montrent que la hausse des taux d’intérêt, qui a bondi de 425 points de base depuis mars dernier, ralentit l’activité économique et pèse sur la consommation. Les effets décalés de la campagne de resserrement agressif de la Banque du Canada devraient freiner la croissance cette année, les économistes voyant deux trimestres de faible contraction au premier semestre de 2023.
C’est l’une des principales raisons pour lesquelles le gouverneur Tiff Macklem et ses responsables ont déclaré ce mois-ci qu’ils prévoyaient de maintenir le taux directeur du financement au jour le jour à 4,5 % si la croissance et l’inflation évoluent globalement conformément à leurs perspectives. Alors que la croissance de 1,6% au dernier trimestre est légèrement plus forte que les prévisions des décideurs la semaine dernière, les signes de ralentissement de la demande se multiplient.
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En novembre, la croissance des industries productrices de services a été partiellement compensée par une baisse des secteurs des biens, a indiqué l’agence. Les hausses de taux d’intérêt ont continué de freiner l’activité des agents et courtiers immobiliers, de la construction résidentielle et des services juridiques, dont la tendance est à la baisse depuis le printemps.
La construction a chuté de 0,7 %, les nouvelles constructions de maisons individuelles et l’amélioration de l’habitat menant la baisse. L’hébergement et les services de restauration se sont contractés de 1,4 % en raison d’une baisse d’activité dans les bars et restaurants. Le commerce de détail a diminué de 0,6 %, le sous-secteur des aliments et boissons tombant à son plus bas niveau depuis avril 2018.
La banque centrale s’attendait à une croissance de 1,3% en rythme annualisé au quatrième trimestre, tandis que les économistes des enquêtes Bloomberg prévoyaient un gain de 0,9%. Les données officielles de décembre et du quatrième trimestre seront publiées le 28 février.
Selon les estimations initiales, l’économie canadienne a progressé de 3,8 % en 2022, ce qui correspond globalement à l’estimation de la Banque du Canada d’une croissance de 3,6 %.
Avec l’aide d’Erik Hertzberg