L’économie canadienne est restée stable au quatrième trimestre, s’est contractée en décembre

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OTTAWA — L’économie canadienne faisait du surplace à la fin de 2022, selon le dernier rapport sur le PIB, mais sous les données décevantes se cachent des dépenses de consommation résilientes qui maintiennent l’économie à flot.

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Mardi, Statistique Canada a déclaré que le produit intérieur brut réel était inchangé au quatrième trimestre de 2022 après cinq trimestres consécutifs de croissance.

Le rapport, qui indique que l’économie s’est contractée de 0,1% en décembre, a montré une économie beaucoup plus sombre que les prévisionnistes ne s’y attendaient, car des taux d’intérêt plus élevés ont eu un impact plus notable sur l’économie.

L’estimation préliminaire de Statistique Canada prévoyait une croissance annualisée de 1,6 % pour le trimestre.

Mais Statistique Canada prévoit que l’économie a rebondi en janvier, affichant une croissance de 0,3 % du PIB réel.

Le quatrième trimestre comprenait également quelques bons côtés pour les Canadiens. Après avoir diminué de 0,1 % au troisième trimestre, les dépenses des ménages ont rebondi de 0,5 % au quatrième trimestre.

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Le directeur de l’économie de la TD, James Orlando, a déclaré que le consommateur, qui est « le véritable moteur de l’économie canadienne », se porte encore relativement bien.

« Dans l’ensemble, l’impression du titre est vraiment mauvaise. Mais lorsque vous retirez l’objectif … Certains des fondamentaux sous-jacents sont encore assez bons pour l’économie canadienne », a déclaré Orlando.

Le ralentissement du quatrième trimestre a été en grande partie attribuable au fait que les entreprises ont accumulé moins de stocks qu’au cours des deux trimestres précédents.

Orlando a déclaré que les stocks avaient atteint des niveaux record plus tôt dans l’année en raison de l’assouplissement des chaînes d’approvisionnement. Mais cette accumulation ne devait pas durer.

Outre la baisse des stocks, l’investissement réel des entreprises a diminué pour un troisième trimestre consécutif, la hausse des taux d’intérêt ayant affaibli l’investissement dans le logement en 2022.

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Bien que la croissance ait stagné pendant le trimestre, les Canadiens ont vu leur revenu disponible augmenter plus rapidement que leurs dépenses nominales, ce qui leur a permis d’économiser davantage.

L’agence fédérale a déclaré que le taux d’épargne des ménages était de 6% au quatrième trimestre, contre 5% au trimestre précédent.

Le rapport attribue en partie cette amélioration des finances des ménages aux prestations gouvernementales, y compris le supplément ponctuel au crédit d’impôt pour la TPS et une augmentation de 10 % des paiements de la Sécurité de la vieillesse pour les personnes âgées de 75 ans et plus.

Le gouvernement libéral a introduit ces mesures ciblant les Canadiens à faible revenu pour les aider à faire face à une inflation plus élevée.

« Tout cela ensemble signifie plus d’argent dans les poches des Canadiens et … que les Canadiens vont dépenser plus », a déclaré Orlando.

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Pour l’avenir, Orlando a déclaré que les données économiques récentes étaient « bien meilleures que prévu ».

La dernière enquête sur la population active a montré que l’économie a créé 150 000 emplois le mois dernier, suggérant qu’il y a encore de la vapeur sur le front de l’embauche. Les ventes au détail ont également augmenté en janvier.

Ces chiffres confortent les prévisions d’un rebond de la croissance économique en janvier.

Mais la plupart des économistes s’attendent à ce que l’économie canadienne ne puisse pas éviter une récession au premier semestre de l’année, car les taux d’intérêt plus élevés freinent les dépenses.

Depuis mars, la Banque du Canada a relevé ses taux d’intérêt directeurs de près de zéro à 4,5 %, le plus haut depuis 2007.

La banque centrale a annoncé en janvier qu’elle prendrait une pause conditionnelle sur la hausse des taux pour évaluer comment l’économie réagit à des taux d’intérêt plus élevés.

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Si l’économie continuait de tourner à plein régime ou si l’inflation s’avérait rigide, la Banque du Canada a clairement indiqué qu’elle serait prête à revenir en arrière et à augmenter davantage les taux.

Mais Orlando a déclaré qu’il était probablement satisfait de sa décision de rester à l’écart, compte tenu du rapport sur le PIB plus faible.

La Banque du Canada devrait rendre sa prochaine décision sur les taux d’intérêt le 8 mars.

La banque centrale soutient qu’un ralentissement est nécessaire pour ramener l’inflation à son objectif de 2 %.

Après avoir culminé à 8,1 % au cours de l’été, le taux d’inflation annuel du Canada a ralenti pour s’établir à 5,9 % en janvier.

La Banque du Canada prévoit que l’inflation ralentira à 3 % d’ici le milieu de 2023 et reviendra à la cible de 2 % l’an prochain.

Il espère que l’inflation pourra revenir à la cible sans un ralentissement économique prononcé. Dans le même temps, la banque centrale a souligné que le retour à une croissance normale des prix était son objectif principal, ce qui pourrait se faire au détriment d’une contraction économique plus sévère.

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