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OTTAWA — L’économie canadienne s’est contractée au troisième trimestre en raison de la faiblesse des dépenses des entreprises et des consommateurs ainsi que de la baisse des exportations.
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Statistique Canada a publié jeudi son rapport sur le produit intérieur brut, qui montre que l’économie s’est contractée de 1,1 pour cent sur une base annualisée.
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L’agence fédérale affirme qu’une diminution des exportations internationales et une accumulation plus lente des stocks par les entreprises ont été partiellement compensées par l’augmentation des dépenses publiques et des investissements dans le logement.
Il a également révisé à la hausse son chiffre du produit intérieur brut réel au deuxième trimestre, notant que l’économie n’a pas reculé, mais a plutôt progressé de 1,4 pour cent sur une base annualisée.
L’agence fédérale indique que la construction de nouveaux logements au troisième trimestre a augmenté pour la première fois depuis début 2022, tirée par la construction d’appartements.
Les hausses de taux d’intérêt de la Banque du Canada ont exercé une pression sur les dépenses des consommateurs et des entreprises, car elles sont toutes deux confrontées à des coûts d’emprunt plus élevés.
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Le rapport de jeudi montre que les dépenses de consommation restent stables pour un deuxième trimestre consécutif.
Au contraire, les ménages épargnent davantage, le revenu disponible dépassant la hausse des dépenses nominales.
Le rapport indique que les transferts gouvernementaux, notamment le doublement de la réduction de la TPS au cours de l’été, ont soutenu les revenus alors que le marché du travail s’affaiblissait.
Parallèlement, les investissements en capital des entreprises ont chuté de 2 pour cent au troisième trimestre.
L’estimation préliminaire du PIB réel de Statistique Canada suggère que l’économie a connu une croissance de 0,2 pour cent en octobre, après une augmentation de 0,1 pour cent en septembre.
La banque centrale devrait annoncer sa prochaine décision sur les taux d’intérêt le 6 décembre, après avoir choisi de maintenir son taux directeur stable à 5 pour cent lors de ses deux dernières annonces.
La plupart des économistes s’attendent à ce que la Banque du Canada reste sur la touche alors que l’inflation ralentit et que l’économie s’affaiblit.
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