Leçon apprise? Sky Mavis s’associe à Google Cloud pour éviter un autre piratage de Ronin

Alors que certains sont incapables de se remettre d’incidents de piratage et doivent jeter l’éponge, d’autres sont capables de ramasser les morceaux, d’apprendre de leurs lacunes et de recommencer.

Dans une annonce envoyée à Cointelegraph, les créateurs d’Axie Infinity, Sky Mavis, ont déclaré qu’ils s’étaient associés à Google Cloud pour renforcer la sécurité du réseau de blockchain de Ronin et poursuivre sa vision de construire un univers de jeu enrichissant.

Grâce à cette collaboration pluriannuelle, Google Cloud sera un validateur d’entreprise indépendant pour Ronin dans un pool de nœuds avec Animoca Brands, DappRadar et Nansen. L’entreprise assumera le rôle de surveillance des disponibilités des validateurs et contribuera à la sécurité collective du réseau.

Selon Viet Anh Ho, co-fondateur et CTO de Sky Mavis, l’une des raisons de la collaboration est les capacités d’autoscaling et de déploiement automatisé d’applications de Google Cloud. Il a expliqué que :

« Ceux-ci permettent à nos ingénieurs d’innover et de ravir les utilisateurs avec des expériences interdépendantes et immersives, le tout sans perturber le gameplay actif. »

Ruma Balasubramanian, cadre chez Google Cloud, a déclaré qu’ils travailleront avec Sky Mavis pour accélérer sa feuille de route et développer le réseau Ronin avec une infrastructure plus sécurisée. L’exécutif a également fait l’éloge du concept play-to-earn (P2E) créé par Axie Infinity et a souligné qu’il existe d’autres possibilités potentielles qui pourraient émerger de la collaboration.

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La collaboration avec Google Cloud fait partie de Sky Mavis’ efforts de renforcer ses mesures de sécurité pour prévenir un autre incident comme le piratage de Ronin. En mars, le réseau Ronin a été piraté, subissant des pertes estimées à plus de 600 millions de dollars. Au moment du piratage, Sky Mavis n’avait que neuf nœuds de validation. Pour le moment, la société a déclaré qu’elle disposait de 18 nœuds de validation et s’efforçait d’augmenter le nombre à 21.