L’échantillon King Crimson de Kanye West dans « Power » déclenche un procès contre Universal Music Le plus populaire doit être lu Inscrivez-vous aux newsletters Variety Plus de nos marques

L'échantillon King Crimson de Kanye West dans "Power" déclenche un procès contre Universal Music Le plus populaire doit être lu Inscrivez-vous aux newsletters Variety Plus de nos marques

Le morceau « Power » de Kanye West sorti en 2010 a déclenché un procès contre Universal Music Group pour son échantillonnage du « 21st Century Schizoid Man » du groupe de rock progressif King Crimson.

Declan Colgan Music Ltd (DCM), qui détient les droits mécaniques (la version originale du morceau) de « 21st Century Schizoid Man », affirme qu’UMG a sous-payé les redevances de streaming découlant de « Power ».

Selon le procès, West a initialement échantillonné le morceau King Crimson sans licence avant de le télécharger sur YouTube en 2010, où il a depuis recueilli près de 134 millions de vues. Il a également inclus « Power » dans son cinquième album studio, « My Beautiful Dark Twisted Fantasy ».

Lorsque DCM a pris connaissance de la violation du droit d’auteur par West, ils ont contacté UMG, qui – avec West et sa société de production Rock the World – a signé un accord avec DCM deux mois plus tard, permettant légalement à West d’échantillonner le morceau King Crimson en échange d’une redevance de 5,33 %. sur chaque copie de « Power » qui a été vendue ou « exploitée d’une autre manière ».

Selon les termes de l’accord de licence, UMG est tenu de verser à DCM une redevance aux mêmes conditions que West perçoit des redevances sur la piste. Et selon les termes de l’accord de West avec UMG à l’époque, le chiffre de la redevance pour une piste en streaming était équivalent à celui d’une piste sur un CD physique.

Cependant, DCM affirme dans son procès, qui a été déposé devant la Haute Cour du Royaume-Uni le mois dernier, qu’UMG « n’a pas respecté, et continue de ne pas respecter, ses obligations de comptabilisation des redevances à l’égard d’un mode d’exploitation, à savoir la mise à disposition de la puissance [r]aux consommateurs par le biais de services dits de « streaming ».

En effet, ils soutiennent qu’UMG devrait payer des redevances de streaming sur la base des sommes qu’ils auraient reçues si ces flux avaient été des ventes de CD physiques, conformément au contrat de 2010. Au lieu de cela, selon la poursuite, UMG a payé un pourcentage de ce qu’ils reçoivent réellement (de plateformes telles que Spotify) pour chaque flux, ce qui est un montant inférieur à ce qu’il aurait été pour les ventes de CD.

DMG demande maintenant le paiement de toutes les sommes dues ainsi que des intérêts. Ils veulent également que le tribunal fasse une déclaration établissant la base correcte sur laquelle comptabiliser les redevances de streaming.

La poursuite intervient alors que les artistes britanniques recherchent des conditions plus équitables pour les redevances de streaming des principaux labels, le ministère britannique de la Culture, de la Musique et des Sports enquêtant sur l’économie du streaming musical.

Les représentants d’UMG n’ont pas répondu avant l’heure de presse. Les avocats de DCM ont refusé de commenter.

Source-113